Parmi les différents hommages qui ont émaillé La Réunion pour les 5 ans de la disparition de Paul Vergès, c’est probablement celui du Tampon qui est le plus surprenant. La commune, historiquement de droite, a rendu hommage au fondateur du PCR en rebaptisant l’école Champcourt à son nom.
Pour l’occasion, André Thien-Ah-Koon avait invité la famille de l’ancien sénateur. Seul Pierre était présent parmi les enfants de Paul Vergès, car tous les autres étaient hors département. Pierre Vergès a néanmoins rappelé que ce geste du maire du Tampon était important pour eux, mais également pour l’île. "M. Le Maire, ce que vous faites est un geste exemplaire : vous honorez un adversaire. Ce que vous faites montre que l’union est possible. C’est un geste d’espoir", a-t-il souligné. Des mots qui ont fait couler les larmes de TAK.
Également présent, Élie Hoarau a tenu à saluer la mémoire "d’un combattant infatigable pour la liberté des peuples, pour la cause de La Réunion. Les Réunionnais lui doivent beaucoup pour son action. Cela lui a coûté, mais il a su résister". L’ancien maire de Saint-Pierre a également fait référence à l’aspect visionnaire de l’ancien président de Région qui a été l’un des premiers politiques français à alerter sur le réchauffement climatique.
Si l’école de Champcourt a été choisie pour porter le nom de Paul Vergès, c’est parce que le quartier était l’un des bastions communistes de la ville. C’est d’ailleurs l’élue de quartier, France-May Payet, qui a retracé le parcours de Paul Vergès. En effet, la conseillère municipale est la fille d’un des plus grands soutiens du PCR dans la commune et Paul Vergès venait organiser des meetings dans le domicile familial.
Une main tendue par Vergès
Pendant plusieurs décennies, Paul Vergès le communiste et André Thien-Ah-Koon le chiraquien ont été de vigoureux adversaires. Mais comme l'a précisé le maire du Tampon, "nous nous sommes parfois affrontés, mais nous nous sommes toujours retrouvés pour l’intérêt général". Il a ainsi évoqué des projets menés ensemble comme l’aéroport de Pierrefonds.
Surtout, André Thien-Ah-Koon n’a pas oublié la campagne des Régionales en 2010. Alors qu’il était le maire de la ville, il s’était présenté, mais ne pouvait pas se maintenir pour le second tour. Paul Vergès avait alors mandaté Élie Hoarau pour convaincre TAK de rejoindre sa liste. "Cette main tendue m’a permis de revenir en politique", a-t-il précisé.
"Je souhaite que la mémoire de Paul Vergès ne soit pas qu’une flamme brillante dans l’Histoire de La Réunion, mais bien qu’elle soit réelle dans la tête des gens", a ajouté le maire du Tampon. Pour cette raison, les élèves rentreront lundi matin dans l’école élémentaire Paul Vergès.
Pour l’occasion, André Thien-Ah-Koon avait invité la famille de l’ancien sénateur. Seul Pierre était présent parmi les enfants de Paul Vergès, car tous les autres étaient hors département. Pierre Vergès a néanmoins rappelé que ce geste du maire du Tampon était important pour eux, mais également pour l’île. "M. Le Maire, ce que vous faites est un geste exemplaire : vous honorez un adversaire. Ce que vous faites montre que l’union est possible. C’est un geste d’espoir", a-t-il souligné. Des mots qui ont fait couler les larmes de TAK.
Également présent, Élie Hoarau a tenu à saluer la mémoire "d’un combattant infatigable pour la liberté des peuples, pour la cause de La Réunion. Les Réunionnais lui doivent beaucoup pour son action. Cela lui a coûté, mais il a su résister". L’ancien maire de Saint-Pierre a également fait référence à l’aspect visionnaire de l’ancien président de Région qui a été l’un des premiers politiques français à alerter sur le réchauffement climatique.
Si l’école de Champcourt a été choisie pour porter le nom de Paul Vergès, c’est parce que le quartier était l’un des bastions communistes de la ville. C’est d’ailleurs l’élue de quartier, France-May Payet, qui a retracé le parcours de Paul Vergès. En effet, la conseillère municipale est la fille d’un des plus grands soutiens du PCR dans la commune et Paul Vergès venait organiser des meetings dans le domicile familial.
Une main tendue par Vergès
Pendant plusieurs décennies, Paul Vergès le communiste et André Thien-Ah-Koon le chiraquien ont été de vigoureux adversaires. Mais comme l'a précisé le maire du Tampon, "nous nous sommes parfois affrontés, mais nous nous sommes toujours retrouvés pour l’intérêt général". Il a ainsi évoqué des projets menés ensemble comme l’aéroport de Pierrefonds.
Surtout, André Thien-Ah-Koon n’a pas oublié la campagne des Régionales en 2010. Alors qu’il était le maire de la ville, il s’était présenté, mais ne pouvait pas se maintenir pour le second tour. Paul Vergès avait alors mandaté Élie Hoarau pour convaincre TAK de rejoindre sa liste. "Cette main tendue m’a permis de revenir en politique", a-t-il précisé.
"Je souhaite que la mémoire de Paul Vergès ne soit pas qu’une flamme brillante dans l’Histoire de La Réunion, mais bien qu’elle soit réelle dans la tête des gens", a ajouté le maire du Tampon. Pour cette raison, les élèves rentreront lundi matin dans l’école élémentaire Paul Vergès.