[Condamnés pour détournement et recel de fonds publics en mai dernier]urlblank:https://www.zinfos974.com/%E2%96%B6%EF%B8%8F-Emplois-fictifs-Sandra-Sinimale-et-Thierry-Vaitilingom-ineligibles_a140620.html devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre, Sandra Sinimalé et Thierry Vaïtilingom avaient décidé de faire appel.
L’ex-directrice de cabinet du Centre de Gestion 974 avait été condamnée à 6 mois de prison avec sursis, 30.000 euros d’amende et 5 ans d’inéligibilité. L’ex-président Thierry Vaïtilingom avait quant à lui été condamné à 10 mois avec sursis, à verser une amende de 40.000 euros et à une peine d’inéligibilité de 5 ans également.
Tous deux ont aussi été condamnés à verser au CDG, partie civile au procès, la somme de 111.527 euros au titre de dommages-intérêts concernant le recrutement de Sandra Sinimalé.
Les faits reprochés remontaient à la période de 2014 à 2016 alors que Thierry Vaïtilingom occupait la présidence du Centre de Gestion, établissement public local en charge de la carrière des fonctionnaires des collectivités territoriales.
La cour ne fera pas d’exception pour la fête des amoureux…
L’embauche d’un directeur de cabinet, Henri-Fred P., pour 1600 euros net par mois puis celle de Sandra Sinimalé pour 6000 euros mensuel avait intrigué la justice. L’un et l’autre n’avaient en effet laissé que peu de traces durant leur passage, accusés d’occuper des emplois fictifs au sein de l’organisme.
Les deux anciens dirigeants du Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de La Réunion comparaissaient devant la Cour d’Appel de Saint-Denis ce jeudi matin.
A 8H45, l’affaire vient d’être renvoyée au 13 février 2020. La demande de renvoi a été formulée par Thierry Vaïtilingom qui a fait valoir qu’il prenait un deuxième avocat mais qui ne pouvait être présent aujourd’hui.
Plus cocasse : l’avocat de Sandra Sinimalé a demandé à ce que la date de renvoi qu’allait programmer la cour ne corresponde pas aux dates d’élections car sa cliente sera probablement candidate aux élections municipales. Une demande de renvoi sur mesure moyennement appréciée par le président de séance. « Bon écoutez, on a déjà la chance d’avoir la date du 13 février même si c’est un peu loin. Et si quelqu’un vient me dire que ce n’est pas possible le 14 février parce que c’est la fête des amoureux, je ne veux pas en entendre parler », a-t-il répliqué en ironisant sur cette demande plutôt spéciale de l’avocat de Sandra Sinimalé.