Si Air France a bénéficié d’un plan de soutien massif de l’État, à hauteur de 7 milliards d’euros, la compagnie Corsair ne voit quant à elle encore rien venir à l’horizon.
Il y a deux semaines, le PDG de Corsair s’exprimait sur la chaîne. « À ce stade, je n’ai pas le sentiment que l’État n’envisage pas d’aider tout le transport aérien. Nous verrons bien. » Force est de constater que ces 15 jours n’ont pas laissé entrevoir des pistes de solutions. La compagnie, qui ne peut pas bénéficier du PGE (prêt garanti par l’État) compte cependant sur une aide directe de ce dernier.
« C’est une responsabilité collective (…) il faut aussi que les actionnaires de Corsair puissent faire leur part du chemin », avait toutefois prévu Bruno Le Maire, ministre de l’Économie dans une série de questions-réponses sur LinkedIn. Selon les informations de La Tribune, aucun des 2 actionnaires privés de Corsair (Intro Aviation et TUI) n’est disposé à renflouer les caisses. Les deux groupes sont déjà touchés par la crise et l’actionnaire majoritaire, Intro Aviation, serait même prêt à se retirer du capital.
Une question demeure donc : Qui financera la relance de la compagnie qui dessert également La Réunion ? L’entreprise qui est aujourd’hui totalement à l’arrêt s’inquiète pour sa survie. Une pétition a par ailleurs été lancée par ses 1 200 salariés.