
Photo de Jean-François Carenco en compagnie de Gérald Darmanin lors de la prise de fonction du ministre de l'Outremer (photo Outremers360)
A l'heure où les prix flambent, où les Réunionnais n'osent plus passer à la station-services de peur que leur banquier ne fasse une syncope, où l'épidémie de Covid repart de plus belle, où l'économie montre des signes de faiblesse, où le pouvoir d'achat fond comme neige au soleil du fait de l'inflation, les trois sujets forts que Gérald Darmanin a retenus pour son voyage sont : les questions institutionnelles, la sécurité et l'immigration, si l'on en croit le site outremers360.com sur son fil Twitter.
Remarquez, que pouvait-on attendre d'autre d'un ministre de l'Intérieur? Il voit tout au travers de son prisme de ministre de l'Intérieur...
Mais au fait, de quelles questions institutionnelles Gérald Darmanin compte-t-il parler à La Réunion?
De l'autonomie?
Il n'est pas illégitime de se poser la question quand on se rappelle que c'est le même Gérald Darmanin qui avait défendu Sébastien Lecornu quand ce dernier avait dit aux Guadeloupéens que s'ils voulaient leur autonomie, ils n'avaient qu'à la prendre.
Le débat sur l'autonomie, c'est évidemment pas le débat sur l'indépendance», avait avancé Gérald Darmanin. Expliquant que "l'autonomie, c'est la décentralisation pour l'outre-mer, et ça pourrait s'apparenter à un statut comme la Polynésie française en a aujourd'hui". Autrement dit, un territoire "pleinement français" mais dont les "compétences sociales, économiques" relèvent de l'autorité locale.
C'est Huguette Bello qui va être contente. Gérald Darmanin va peut-être faire ce dont Paul Vergès a toujours rêvé et qu'il n'avait jamais pu réaliser.
On comprend mieux maintenant la nomination d'un Néo-Calédonien au gouvernement et la désignation d'un autre Néo-Calédonien comme candidat de la majorité présidentielle au poste de président de la délégation aux Outre-mer...
Décidément, il n'y en a que pour la Nouvelle Calédonie... Remarquez, c'est le seul territoire d'outre-mer avec la Polynésie et Wallis et Futuna où le président de la République soit arrivé en tête...
Remarquez, que pouvait-on attendre d'autre d'un ministre de l'Intérieur? Il voit tout au travers de son prisme de ministre de l'Intérieur...
Mais au fait, de quelles questions institutionnelles Gérald Darmanin compte-t-il parler à La Réunion?
De l'autonomie?
Il n'est pas illégitime de se poser la question quand on se rappelle que c'est le même Gérald Darmanin qui avait défendu Sébastien Lecornu quand ce dernier avait dit aux Guadeloupéens que s'ils voulaient leur autonomie, ils n'avaient qu'à la prendre.
Le débat sur l'autonomie, c'est évidemment pas le débat sur l'indépendance», avait avancé Gérald Darmanin. Expliquant que "l'autonomie, c'est la décentralisation pour l'outre-mer, et ça pourrait s'apparenter à un statut comme la Polynésie française en a aujourd'hui". Autrement dit, un territoire "pleinement français" mais dont les "compétences sociales, économiques" relèvent de l'autorité locale.
C'est Huguette Bello qui va être contente. Gérald Darmanin va peut-être faire ce dont Paul Vergès a toujours rêvé et qu'il n'avait jamais pu réaliser.
On comprend mieux maintenant la nomination d'un Néo-Calédonien au gouvernement et la désignation d'un autre Néo-Calédonien comme candidat de la majorité présidentielle au poste de président de la délégation aux Outre-mer...
Décidément, il n'y en a que pour la Nouvelle Calédonie... Remarquez, c'est le seul territoire d'outre-mer avec la Polynésie et Wallis et Futuna où le président de la République soit arrivé en tête...