La députée de la 6ème circonscription Monique Orphé présenté ses vœux aux journalistes de l’île ce jeudi 14 janvier 2015. Près d’une semaine après l’attentat qui ont coûté la vie à 11 personnes au siège de Charlie Hebdo, parmi lesquels des dessinateurs, l’élue a réaffirmé son "attachement à la liberté d’expression, à la liberté de la presse" et son soutien au journal satirique.
"Je me suis aussi mobilisée après les attentats qui ont plongé la France dans une stupeur sans précédent", confie-t-elle. Monique Orphé était dans sa voiture lorsqu’elle a appris "avec émotion" l’attaque contre Charlie Hebdo. Mais pour l’élue, cette attaque des frères Kouachi était "prévisible" car "tous les ingrédients étaient là": "En 2014, plusieurs journalistes se sont fait décapiter. On a ensuite assisté à une recrudescence des mouvements terroristes, avec Boko Haram et Daesh, et un basculement vers le radicalisme. On ne peut pas dire qu'on ne savait pas".
"L'heure n'est pas à la polémique"
Monique Orphé craint désormais que "le vivre-ensemble réunionnais soit lui aussi fissuré". "Des tensions existent à la Réunion, c’est une réalité", alerte-t-elle. Elle poursuit : "Sur une île, les inégalités sont amplifiées et créent la stigmatisation, notamment envers les communautés mahoraises et comoriennes". Malgré la "montée du FN" dans le département, qui n'est selon elle "pas un parti comme les autres mais un parti qui exclut et stigmatise", "la Réunion a été jusqu'ici préservée". "Mais pour combien de temps ?" lance-t-elle.
Quant à la décision du Préfet de faire appliquer la loi interdisant le port du voile intégral dans les espaces publics, elle réplique : "La loi ne doit pas briser l’harmonie qui existe sur l’île. Il faut faire attention à pas toujours prendre de mesures hâtives, l'heure n'est pas à la polémique".
"Je me suis aussi mobilisée après les attentats qui ont plongé la France dans une stupeur sans précédent", confie-t-elle. Monique Orphé était dans sa voiture lorsqu’elle a appris "avec émotion" l’attaque contre Charlie Hebdo. Mais pour l’élue, cette attaque des frères Kouachi était "prévisible" car "tous les ingrédients étaient là": "En 2014, plusieurs journalistes se sont fait décapiter. On a ensuite assisté à une recrudescence des mouvements terroristes, avec Boko Haram et Daesh, et un basculement vers le radicalisme. On ne peut pas dire qu'on ne savait pas".
"L'heure n'est pas à la polémique"
Monique Orphé craint désormais que "le vivre-ensemble réunionnais soit lui aussi fissuré". "Des tensions existent à la Réunion, c’est une réalité", alerte-t-elle. Elle poursuit : "Sur une île, les inégalités sont amplifiées et créent la stigmatisation, notamment envers les communautés mahoraises et comoriennes". Malgré la "montée du FN" dans le département, qui n'est selon elle "pas un parti comme les autres mais un parti qui exclut et stigmatise", "la Réunion a été jusqu'ici préservée". "Mais pour combien de temps ?" lance-t-elle.
Quant à la décision du Préfet de faire appliquer la loi interdisant le port du voile intégral dans les espaces publics, elle réplique : "La loi ne doit pas briser l’harmonie qui existe sur l’île. Il faut faire attention à pas toujours prendre de mesures hâtives, l'heure n'est pas à la polémique".