Pour éviter d’indemniser leurs passagers lors d’un retard de plus de trois heures, certaines compagnies aériennes n’hésitent pas à jouer le flou qui entoure le moment ou le vol prend officiellement fin : le voyage est-il terminé lorsque les roues de l’avion touchent la piste ou lorsque les portes de l’appareil s’ouvrent ?
Entre les deux étapes, plusieurs minutes s’écoulent et permettent ainsi à certaines compagnies d’enregistrer des retards de 2 heures et 59 minutes.
Mais dans cette situation le droit reste du côté des passagers, puisqu’un arrêté de la Cour de justice européenne a statué en 2014 qu’un vol ne prend fin que lorsque l’avion est arrêté, et que les passagers sont autorisés à quitter l’appareil.
Mais les usagers ignorent le plus souvent leurs droits, et c’est là-dessus que comptent certaines compagnies aériennes peu scrupuleuses. Pour assurer ses arrières, Le Parisien conseille de prendre en photo l’ouverture des portes et avoir ainsi une preuve de l’heure à laquelle le vol a réellement pris fin.