
Il est de bon ton de faire l’éloge d’un élu qui se retire de la scène politique, pieds devant ou non. Les pleureuses des cocotiers pleurent à chaudes larmes, qu'elles soient de gauche ou de droite. Oui, tout le monde pleure, à Freedom aussi. Et qui donc ? Jean-Claude Fruteau, maire socialiste de Saint-Benoît. Mais, en cette circonstance, il est de mauvais ton de rappeler à Jean-Claude Fruteau, socialiste, qui abandonne sa mairie de Saint-Benoît, le bien mauvais score du socialiste, le poulain qui veut prendre la relève.
C’est au premier tour des municipales, en mars 2020, un échec fort cuisant : le candidat socialiste est quatrième. Aucune chance pour lui de remplacer Jean-Claude Fruteau à son fauteuil de maire. La gestion municipale est sévèrement sanctionnée ! C'est Patrice Selly qui mène la danse. Naguère dans le camp de Fruteau, il a pris armes et bagages pour se ranger ... dans l'opposition. Il a quitté le navire pour voguer sur sa propre barque avec son équipe de jeunes. Et sans le moindre appareil municipal, il a fort bien joué : il est le premier à ce premier tour des municipales. Au deuxième tour, la voie lui est toute tracée : il va endosser l'écharpe tricolore de maire que lui donnera ... la bonne maire intérimaire de Saint-Benoît.
Quant au vénérable Jean-Claude Fruteau, après s'être rasé la barbe, il peut clamer comme le divin Auguste : "La pièce est jouée, applaudissez ! Acta est fabula, applaudite (plausum date) !
Il est de bon ton de quitter la scène avant d'avoir à passer sous les fourches caudines, oserait dire mon audacieux ami Cicéron.
C’est au premier tour des municipales, en mars 2020, un échec fort cuisant : le candidat socialiste est quatrième. Aucune chance pour lui de remplacer Jean-Claude Fruteau à son fauteuil de maire. La gestion municipale est sévèrement sanctionnée ! C'est Patrice Selly qui mène la danse. Naguère dans le camp de Fruteau, il a pris armes et bagages pour se ranger ... dans l'opposition. Il a quitté le navire pour voguer sur sa propre barque avec son équipe de jeunes. Et sans le moindre appareil municipal, il a fort bien joué : il est le premier à ce premier tour des municipales. Au deuxième tour, la voie lui est toute tracée : il va endosser l'écharpe tricolore de maire que lui donnera ... la bonne maire intérimaire de Saint-Benoît.
Quant au vénérable Jean-Claude Fruteau, après s'être rasé la barbe, il peut clamer comme le divin Auguste : "La pièce est jouée, applaudissez ! Acta est fabula, applaudite (plausum date) !
Il est de bon ton de quitter la scène avant d'avoir à passer sous les fourches caudines, oserait dire mon audacieux ami Cicéron.