Alors qu’il est actuellement en détention provisoire suite à la plainte pour viol d’un jeune homme de 25 ans, l’enquête se poursuit sur le père Tual. Car si d’autres enfants ont reconnu avoir été victimes du curé alors qu’il officiait à Sainte-Rose (1987-2003) puis à Bras-Panon (depuis 2003), le juge d’instruction remonte encore plus loin, avant 1987, alors que le père Tual officiait en Bretagne.
Selon le Journal de l’île, une commission rogatoire a été délivrée aux services de police de Rennes pour que l’archevêque de Rennes soit entendu dans les prochains jours. Le 23 décembre, des questions avaient été envoyées à l’archevêque, qui n’a toujours pas répondu. C’est ce qui pousse le juge d’instruction a passé à la vitesse supérieure. Toujours selon le Jir, un gendarme rennais de 25 ans aurait, peu après la révélation de l’affaire, envoyé une lettre au juge pour lui signifier qu’il aurait lui aussi été victime d’agressions sexuelles.
Le but de la démarche du juge est de savoir si l’evêché de Bretagne était au courant des agissements du prêtre et si cela serait la cause de sa mutation hors de Bretagne et de métropole.