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L’ancien maire de Saint-Leu, Jean-Luc Poudroux, relaxé

Le 1er octobre dernier, le tribunal correctionnel de Saint-Denis se penchait sur le cas de Jean-Luc Poudroux, ancien maire de Saint-Leu, et de son chauffeur et bras droit Maxime Turban. L’ancien maire était accusé et poursuivi de délit de concussion : il aurait été conciliant avec son homme de confiance concernant un terrain communal que […]

Ecrit par Julien Delarue – le samedi 13 novembre 2010 à 10H27

Le 1er octobre dernier, le tribunal correctionnel de Saint-Denis se penchait sur le cas de Jean-Luc Poudroux, ancien maire de Saint-Leu, et de son chauffeur et bras droit Maxime Turban. L’ancien maire était accusé et poursuivi de délit de concussion : il aurait été conciliant avec son homme de confiance concernant un terrain communal que ce dernier occupait.

En 2003, Jean-Luc Poudroux octroie une parcelle communale de 1.000 m2 pour 35.000 euros à Maxime Turban, où ce dernier fait construire sa maison mais ne paye pas immédiatement. Trois ans plus tard, le chauffeur veut se mettre en règle mais le terrain a été réévalué à 76.000 euros, aucun règlement n’intervient.

Puis, Thierry Robert est élu maire de Saint-Leu et fait annuler la délibération accordant la vente du terrain. Une bataille juridique est alors entamée. Maxime Turban assigne la commune devant le TGI de Saint-Pierre pour que le prix soit remis à 35.000 euros et attaque Thierry Robert au tribunal administratif. Les deux affaires sont en cours.

Le 1er octobre denier, le parquet de Saint-Denis avait requis contre Jean-Luc Poudroux 18 mois de prison avec sursis et 40.000 euros d’amende et contre Maxime Turban 9 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende.

Poudroux et Turban relaxés

Hier, le tribunal correctionnel de Saint-Denis n’a pas suivi les réquisitions du ministère public et a relaxé l’ancien maire de Saint-Leu, Jean-Luc Poudroux et son ancien bras droit, Maxime Turban au terme du délibéré. La plainte déposée par l’actuel maire de Saint-Leu, Thierry Robert dont la commune s’était portée partie civile, pour détournement de fonds publics a été jugé irrecevable.

 

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