Deux présumés terroristes à moto ont lancé, ce matin, une grenade devant le portail de l’ambassade de France à Athènes. Un policier en faction a été blessé aux jambes. La brigade anti-terroriste s’est saisie de cet attentat produit de bonne heure (05h locale) sur une des plus grandes avenues de la capitale. L’explosion n’a fait que des dégâts mineurs sur le portail principal de l’ambassade.
La police anti-terroriste privilégie la piste d’une mouvance extrémiste anarchiste locale. Cette dernière aurait déjà, à plusieurs reprises, visé des cibles diplomatiques, économiques et politiques installées en Grèce.
Des groupes terroristes visent régulièrement les représentations diplomatiques françaises en Grèce. En octobre, celui qui est soupçonné d’être l’auteur de cette dernière attaque s’est déjà manifesté afin de réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah, un Libanais détenu à perpétuité en France pour terrorisme.
Selon le journal Le Point, les enquêteurs pensent également à une attaque en lien avec la montée en puissance de l’extrême droite en France. Il s’agirait d’une réaction aux félicitations de Marine le Pen, présidente du Front National, au nouveau président américain, Donald Trump.