C’est officiel depuis cette semaine, la France a fait un pas dans l’accompagnement d’une personne en fin de vie, à son domicile. En effet, l’Assemblée nationale a adopté de manière définitive, “l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie”, à domicile.
Ce dispositif très précis, “est subordonné au bénéfice du congé de solidarité familiale”, il concerne tous les salariés aussi bien du secteur privé que public, et également les travailleurs indépendants et les professions libérales.
Cette allocation d’un montant de 49 euros, compense partiellement la suspension du contrat de travail et la perte de revenu “qui découlent de ce congé” lorsque la personne qui doit être accompagnée “est dans une phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable”.
Ce droit à l’allocation journalière d’accompagnement, n’excède pas 21 jours, et il ne concerne les parents, les enfants, les frères et soeurs et les “personnes de confiance” “vivant sous le même toit” que la personne malade.
Cette avancée résulte selon le site du ministère de la Santé et des sports, de “l’une des mesures phare de la mission d’évaluation de la loi Leonetti du 22 avril 2005 sur les droits des malades et la fin de vie“.
“Cette mesure a été intégrée dans le programme présidentiel de développement des soins palliatifs 2008-2012 piloté par le ministère de la santé et des sports”.