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L’agression d’un professeur de français au collège Simon Lucas de l’Etang-Salé

Les professeurs du collège Simon Lucas se sont mis en grève aujourd’hui. Solidaires de leur collègue agressé hier vers midi, ils ont voulu condamner toute forme de violence et ce, plus particulièrement au sein même de l’enceinte de leur établissement. Récit des évènements.

Ecrit par Ludovic Robert – le vendredi 28 novembre 2008 à 18H38

Dans la semaine, un élève de sixième a insulté son professeur de français en le traitant de « fou » en pleine classe. Irrité par le comportement et le manque de respect de son élément « perturbateur« , le professeur convoque naturellement les parents et l’élève chez le conseiller principal d’éducation en vue d’un rappel à la loi et d’une mise en garde sur le comportement de l’enfant. Enfant dont la turbulence ne date pas de cette semaine.
Logiquement, les parents se rendent au rendez-vous en compagnie de l’enfant incriminé mais aussi du grand frère de l’élève jeudi en fin de matinée.
Dans le jargon de l’éducation nationale, il s’agit d’un « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique« .
Malheureusement, cette « piqure de rappel » n’a pas du tout plu aux parents. Ce rendez-vous, en présence du principal du collège, du conseiller principal d’éducation et de l’enseignant a rapidement dégénéré. A leur tour, les parents se sont mis à insulter le professeur de français, ainsi que l’encadrement de la vie scolaire.
Le professeur de français, atterré par des parents préférant appuyer leur enfant irrespectueux, quitte les débats et le bureau du C.P.E.  Bien mal lui en a pris. A la sortie du bureau se tenait le grand frère! Ancien élève de l’établissement et visiblement revanchard de ses « années collèges« , il assène une grosse gifle au fonctionnaire.
Avec l’aide des surveillants, ce dernier est mis à l’écart de la famille. La gendarmerie est appelée et arrive rapidement sur les lieux de l’agression. Ils emmènent la famille à l’extérieur du collège et les somment de se calmer.
Il est clair que cette agression n’est pas anodine lorsque l’on sait qu’il y a quelques années, un conseil de discipline houleux avait eu lieu dans ce même collège.
Toujours est-il que l’enseignant agressé s’est vu délivrer une interruption temporaire de travail de trois jours et qu’une plainte a été déposée pour agression.

 

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