C’est par visioconférence que comparaissait hier cet homme de 38 ans, entouré de policiers harnachés d’équipement anti-émeutes. En effet, le prévenu est pour le moins agité: après avoir agressé une soignante du CHOR qui lui apportait gentiment un café, lui assénant un coup de poing puis la menaçant d’une paire de ciseaux, il s’en était pris aussi aux gendarmes.
Après son interpellation au CHOR, il avait frappé un gendarme durant sa garde à vue à la gendarmerie de Saint-Paul, qu’il avait dégradée de coups de pieds dans les meubles. Il avait fini par se blesser en brisant une vitre à main nue. Sédaté, il avait été hospitalisé en psychiatrie. Mardi, après avoir été jugé apte à répondre de ses actes, il est de nouveau interpellé chez sa soeur, au Port. Il se débat et mord deux gendarmes.
Durant son audience, l’homme hurlait, frappait du pied la table placée devant lui, et crachait sur le surveillant. S’il avait dans un premier temps accepté d’être jugé dans le cadre de la comparution immédiate, il a finalement demandé un délai pour préparer sa défense, auquel il a été fait droit. En attendant son procès le 1er juillet, le portois sera en détention. Son avocate a demandé une nouvelle évaluation psychiatrique, mais le Quotidien rapporte les propos de la présidente: « Il s’agit d’une simulation opportuniste »…