
Emmanuel E. a agressé une passagère de 16 ans et un homme de 55 ans qui se trouvaient dans un bus Citalis à 18 heures, le 4 décembre 2021.
En colère contre le centre d'hébergement où il logeait, il voulait en découdre avec le premier venu. C'est ainsi qu'il a pénétré dans le véhicule et laissé deux innocents en sang avant de s'enfuir.
Ce jeudi, le quadragénaire qui se déclare schizophrène comparaissait à sa demande devant la cour d'appel. Après avoir expliqué au président qu'il trouvait que sa peine était trop lourde, il a soudain cessé de répondre aux questions et fait valoir son droit au silence.
Sur les bancs du prétoire, ses deux victimes encore choquées, la jeune adolescente portant toujours une cicatrice sous l'oeil droit, visible juste au-dessus de son masque.
Une personnalité borderline
Au moment des faits, le mis en cause était en rupture de soins depuis un mois. L'expert psychiatre qui l'avait examiné dans le cadre de sa première comparution avait diagnostiqué une personnalité dangereuse et borderline surtout en l'absence de traitement.
A l'issue de sa condamnation à 18 mois de prison dont 9 avec sursis probatoire, une obligation de travail, de formation, de soins et d'indemnisation des victimes, le tribunal avait jugé utile d'ordonner une seconde expertise.
Une pathologie psychotique avait été mise en évidence par un second expert qui avait estimé que le discernement du patient était altéré au moment de l'agression. Critère sur lequel l'avocat de la défense, Me Louis Ropars, n'a pas manqué de rebondir en demandant à la cour de prononcer une hospitalisation sous contrainte. Et ce, malgré les réquisitions du parquet général requérant une peine plus lourde : 2 ans de prison, dont un avec sursis probatoire et les mêmes obligations que lors de la première condamnation.
La cour s'est donnée jusqu'au 31 mars pour y réfléchir.
En colère contre le centre d'hébergement où il logeait, il voulait en découdre avec le premier venu. C'est ainsi qu'il a pénétré dans le véhicule et laissé deux innocents en sang avant de s'enfuir.
Ce jeudi, le quadragénaire qui se déclare schizophrène comparaissait à sa demande devant la cour d'appel. Après avoir expliqué au président qu'il trouvait que sa peine était trop lourde, il a soudain cessé de répondre aux questions et fait valoir son droit au silence.
Sur les bancs du prétoire, ses deux victimes encore choquées, la jeune adolescente portant toujours une cicatrice sous l'oeil droit, visible juste au-dessus de son masque.
Une personnalité borderline
Au moment des faits, le mis en cause était en rupture de soins depuis un mois. L'expert psychiatre qui l'avait examiné dans le cadre de sa première comparution avait diagnostiqué une personnalité dangereuse et borderline surtout en l'absence de traitement.
A l'issue de sa condamnation à 18 mois de prison dont 9 avec sursis probatoire, une obligation de travail, de formation, de soins et d'indemnisation des victimes, le tribunal avait jugé utile d'ordonner une seconde expertise.
Une pathologie psychotique avait été mise en évidence par un second expert qui avait estimé que le discernement du patient était altéré au moment de l'agression. Critère sur lequel l'avocat de la défense, Me Louis Ropars, n'a pas manqué de rebondir en demandant à la cour de prononcer une hospitalisation sous contrainte. Et ce, malgré les réquisitions du parquet général requérant une peine plus lourde : 2 ans de prison, dont un avec sursis probatoire et les mêmes obligations que lors de la première condamnation.
La cour s'est donnée jusqu'au 31 mars pour y réfléchir.