L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a été entendu jeudi à Paris comme témoin sur l’existence éventuelle d’un compte de Jacques Chirac au Japon dans le cadre d’une enquête sur la disparition d’un journaliste à Tahiti en 1997.
L’ex-Premier ministre a été interrogé par le juge de Papeete Jean-François Redonnet qui enquête sur la disparition le 15 décembre 1997 du journaliste Jean-Pascal Couraud, dit JPK.
Le journaliste avait enquêté sur des malversations financières à Tahiti, à l’époque où la Polynésie française était présidée par Gaston Flosse, un proche de Jacques Chirac.
Dans le cadre de son enquête, le juge aurait été amené à s’intéresser à des transferts de fonds vers un compte dans une banque japonaise qu’aurait détenu Jacques Chirac.
Compte que l’ancien président dément « catégoriquement » avoir jamais possédé. Après la disparition du journaliste, la justice avait d’abord conclu au suicide.
Mais l’enquête avait été rouverte en 2004 après le témoignage d’une ancien membre du Groupe d’intervention de la Polynésie (GIP, service d’ordre personnel de Gaston Flosse) affirmant avoir assisté à son assassinat par des membres du GIP.
Qui a dit un jour : Nous avons les politiques et la presse silencieuse que l’on mérite? Comment est-il possible de croire que ce pays puisse encore être une démocratie, que des personnes comme le fossoyeur Gaston Flosse se comportent en véritable roitelet sous les couvertures de la présidence, concentrant tous les pouvoirs, créant une véritable milice, visiblement terrifiante, aux ordres d’une personne se croyant tout permis…
Ce n’est plus la république, ce sont les écuries d’Augias, des égouts que l’on ne peut curer… http://www.soutienjpk.org/