La commémoration a été célébrée en présence de Pierre Farman, petit-fils du constructeur de l’avion avec lequel Marcel Goulette, René Marchesseau et Jean- Michel Bourgeois réussirent la première liaison aérienne entre la métropole et notre île, Guillaume Branlat, président du directoire de la Société Aéroportuaire.
Cet anniversaire est aussi celui de « Gillot ». En effet, après le premier vol de Goulette sur un terrain initialement mis à disposition par Philidor Payet, la vocation aéronautique du site de Sainte-Marie, s’est confirmée.
Le site de Saint-Marie a accueilli en 1933 l’aéroclub Roland-Garros. L’aéroclub est d’ailleurs aujourd’hui un des plus anciens de France.
C’est ensuite en 1946 qu’Air France réalisait sa première commerciale, en partance de Paris. L’aérodrome recevait ainsi sa première piste en dur, longue de 1 870 mètres, avant de s’allonger en 1967 à 2 670 mètres, pour accueillir les Boeing 707.
En 1951, trois ans après un important cyclone, l’aérogare éphémère laissait place à la première aérogare en dur. Pour accueillir les premiers Boeing 747, une nouvelle aérogare a été édifiée en 1975.
En 1974, Gillot accueillait la base aérienne 181, qui avait été rapatriée de Madagascar l’année précédente et provisoirement installée sur la plaine de La Possession. Enfin, c’est en 1993, que la piste longue, permettant des vols directs vers la métropole, a été mise en service.