C’est un appel de nuit qui a peut-être permis d’éviter le pire. Vers minuit, les gendarmes de Saint-Benoît sont alertés qu’un homme va tuer sa femme s’ils n’interviennent pas. Rapidement arrivés sur les lieux, les militaires sont avertis par les voisins et la famille que le suspect a consommé du tabac chimique. Sa mère, sa femme et ses enfants sont enfermés dans l’appartement avec lui.
Les gendarmes prennent un contact téléphonique avec la femme du suspect qui les informe que les membres de la famille se sont enfermés dans une chambre, tandis que l’individu est dans le salon. Elle prévient les gendarmes qu’il possède une arme de poing avec laquelle il l’a menacée la semaine dernière.
Les forces de l’ordre parviennent à faire sortir la famille de l’appartement, alors que le suspect est toujours retranché dans le salon. La femme confirme que son mari l’a frappé, car il l’accusait de l’avoir trompé. Il a ensuite détruit son téléphone avant de la menacer de mort avec un couteau. Le tout devant les enfants.
La soeur du suspect, qui vit avec eux, indique aux gendarmes qu’il l’a agressée le matin même. L’homme l’aurait poussée dans sa chambre, la faisant tomber sur un miroir, ce qui lui blessera la main.
Avec tous ces éléments, les gendarmes rentrent dans l’appartement et interpellent l’homme qui se trouvait sur son lit, le couteau étant posé par terre à proximité. Il n’a opposé aucune résistance. Il se trouve en garde à vue.