
Ils sont environ 500 manifestants, CGTR, FO et FSU en tête, à demander le retrait de l'accord interprofessionnel sur la compétitivité et la sécurisation de l'emploi. Ces derniers n'ont pas signé cet accord, entériné le 11 janvier dernier par la CFDT, CGC-CFE et CFTC et le patronat au niveau national, et dénoncent une plus grande flexibilité pour les patrons sur les licenciements des salariés.
"On est contre cette pseudo loi de sécurisation de l'emploi", explique Marie-Hélène Dor, secrétaire départementale adjointe de la FSU. Cette dernière a des mots particulièrement durs à l'encontre des syndicats réunionnais qui ont signé, hier, l'accord interprofessionnel sur l'emploi, la CFTC de Paul Junot en tête et son "argumentaire délirant". "Paul Junot fait abstraction de l'essentiel de l'accord. Il y a une précarisation de l'emploi approuvé (…). C'est de la mauvaise foi", souligne-t-elle.
Les syndicats ne digèrent pas la possibilité pour les patrons d'avoir plus de flexibilité pour licencier leurs salariés. "Si le salarié refuse une mutation, une baisse de son salaire due à une baisse de l'activité, il sera licencié pour motif personnel. On vient d'inventer l'auto-licenciement", lâche-t-elle, amère.
"Une remise en cause du CDI"
Dans la foule des manifestants ce matin, on pouvait croiser Jean-Hugues Savigny, Elie Hoarau, Yvan Dejean ou encore Jean-Hugues Ratenon. "C'est un ultimatum lancé au gouvernement", lance Max Banon, syndicaliste à la CGTR.
"C'est un accord signé par les syndicats minoritaires en France qui représentent seulement 38% des salariés. Cet accord vide de son contenu le code du travail, avec une remise en cause du CDI. Une situation d'autant plus catastrophique à la Réunion où 80% des entreprises sont des micro-entreprises. Il y aura un développement de la précarité et de la misère", explique-t-il.
La CGTR se déclare aujourd'hui en "alerte rouge" et "sur la brèche". Si rien n'est changé, la CGTR promet de muscler son action. Les syndicats vont déposer une motion à la préfecture.
"On est contre cette pseudo loi de sécurisation de l'emploi", explique Marie-Hélène Dor, secrétaire départementale adjointe de la FSU. Cette dernière a des mots particulièrement durs à l'encontre des syndicats réunionnais qui ont signé, hier, l'accord interprofessionnel sur l'emploi, la CFTC de Paul Junot en tête et son "argumentaire délirant". "Paul Junot fait abstraction de l'essentiel de l'accord. Il y a une précarisation de l'emploi approuvé (…). C'est de la mauvaise foi", souligne-t-elle.
Les syndicats ne digèrent pas la possibilité pour les patrons d'avoir plus de flexibilité pour licencier leurs salariés. "Si le salarié refuse une mutation, une baisse de son salaire due à une baisse de l'activité, il sera licencié pour motif personnel. On vient d'inventer l'auto-licenciement", lâche-t-elle, amère.
"Une remise en cause du CDI"
Dans la foule des manifestants ce matin, on pouvait croiser Jean-Hugues Savigny, Elie Hoarau, Yvan Dejean ou encore Jean-Hugues Ratenon. "C'est un ultimatum lancé au gouvernement", lance Max Banon, syndicaliste à la CGTR.
"C'est un accord signé par les syndicats minoritaires en France qui représentent seulement 38% des salariés. Cet accord vide de son contenu le code du travail, avec une remise en cause du CDI. Une situation d'autant plus catastrophique à la Réunion où 80% des entreprises sont des micro-entreprises. Il y aura un développement de la précarité et de la misère", explique-t-il.
La CGTR se déclare aujourd'hui en "alerte rouge" et "sur la brèche". Si rien n'est changé, la CGTR promet de muscler son action. Les syndicats vont déposer une motion à la préfecture.