Les tensions subsistent aux Comores après la signature lundi d'un accord de partenariat entre la France et l'Union des Comores. L'opposition comorienne voit dans cet accord "une forfaiture" et un "bradage" de Mayotte par le président comorien, Azali Assoumani.
L'accord signé entre Emmanuel Macron et son homologue comorien prévoit notamment un volet concernant l'immigration clandestine des Comores vers Mayotte, comme s'est engagé mercredi Azali Assoumani, alors que Moroni revendique toujours Mayotte. "On nous offre 150 millions d'euros pour céder Mayotte", déplore le porte-parole de l'Union de l'opposition, Ibrahim Abdourazak Razida. Il.craint qu'avec cet accord, "la France va désormais surveiller nos côtes à partir d'Anjouan".
Sa voix n'est pas la seule à s'élever dans l'archipel. Ancien candidat malheureux à la présidentielle, Saïd Larifou reproche au président Macron d'avoir signé cet accord "avec un putschiste" en la personne d'Azali Assoumani, "rejeté par les siens".
Même son de cloche du côté du parti Umoja Wa Komori (Unité des Comores), qui voit dans cet accord "négocié en secret" le moyen pour Azali Assoumani "d'obtenir une visite officielle en France et une reconnaissance", après des élections présidentielles que le parti d'opposition qualifie de "mascarade".
Le Conseil national de transition (CNT), qui regroupe une dizaine de candidats de ce scrutin, a également fait part de son incompréhension. Ce nouvel accord franco-comorien "remet en cause la souveraineté nationale des Comores dans ses frontières internationalement reconnues", a fait savoir le conseil.
L'accord signé entre Emmanuel Macron et son homologue comorien prévoit notamment un volet concernant l'immigration clandestine des Comores vers Mayotte, comme s'est engagé mercredi Azali Assoumani, alors que Moroni revendique toujours Mayotte. "On nous offre 150 millions d'euros pour céder Mayotte", déplore le porte-parole de l'Union de l'opposition, Ibrahim Abdourazak Razida. Il.craint qu'avec cet accord, "la France va désormais surveiller nos côtes à partir d'Anjouan".
Sa voix n'est pas la seule à s'élever dans l'archipel. Ancien candidat malheureux à la présidentielle, Saïd Larifou reproche au président Macron d'avoir signé cet accord "avec un putschiste" en la personne d'Azali Assoumani, "rejeté par les siens".
Même son de cloche du côté du parti Umoja Wa Komori (Unité des Comores), qui voit dans cet accord "négocié en secret" le moyen pour Azali Assoumani "d'obtenir une visite officielle en France et une reconnaissance", après des élections présidentielles que le parti d'opposition qualifie de "mascarade".
Le Conseil national de transition (CNT), qui regroupe une dizaine de candidats de ce scrutin, a également fait part de son incompréhension. Ce nouvel accord franco-comorien "remet en cause la souveraineté nationale des Comores dans ses frontières internationalement reconnues", a fait savoir le conseil.