
La gestion de l'épidémie COVID-19 montre que La Réunion souffre de l'absence d'une autorité politique, responsable devant les Réunionnais.
En effet, nous passons le cap de 500 personnes contaminées et nous n'avons toujours pas atteint le pic de contamination. L'aéroport est une passoire. Le monde de la santé avait réclamé sa fermeture, sans succès. Cette fois, c'est le monde touristique, en très grande difficuté, qui demande son ouverture totale et la fin d'un contrôle stricte des arrivants. Comment concilier des positions aussi contradictoires?
C'est-là que nous mesurons l'absence d'une autorité politique responsable.
Notre voisine Maurice qui a fermé ses frontières depuis le 16 mars n'ouvrira pas son aéroport avant le 1er septembre. Les Seychelles ont compté 11 cas, et aucun autre, depuis 72 jours. L'aéroport s'ouvre au compte goutte depuis un mois. Les autorités de ces pays ont fait l'impasse sur la saison touristique pour sauver leur population.
Le PCR a déjà proposé qu'un passager venant à La Réunion doit disposer de documents administratifs et sanitaires à jour. Le voyageur est informé de la mise en danger de la santé des autres.
Le monde touristique aurait pu proposer un plan alternatif aux 80 000 Réunionnais privés de voyage durant cette période. En considérant un budget moyen (voyage et prestation), suivant une décôte tarifaire, tous nos hotels et lieux de loisirs auraient été complets sur 50 jours. Un programme familial adapté aurait été le bienvenu.
On aurait même pu s'adosser aux banques pour des facilités de paiements. Les règles du marché à la consommation sont suffisamment souples pour soutenir un plan ambitieux qui aurait généré 1,5 million d'euros de chiffre d'affaire par jour.
Il est regrettable que la seule alternative offerte aux professionnels touristiques et de santé c'est de se tourner vers Paris. Pourtant, la Région Réunion dispose de la compétence officielle en matière de « coordination économique ». Elle aurait dû agir dès le départ en autorité politique responsable.
Ary YEE CHONG TCHI KAN
En effet, nous passons le cap de 500 personnes contaminées et nous n'avons toujours pas atteint le pic de contamination. L'aéroport est une passoire. Le monde de la santé avait réclamé sa fermeture, sans succès. Cette fois, c'est le monde touristique, en très grande difficuté, qui demande son ouverture totale et la fin d'un contrôle stricte des arrivants. Comment concilier des positions aussi contradictoires?
C'est-là que nous mesurons l'absence d'une autorité politique responsable.
Notre voisine Maurice qui a fermé ses frontières depuis le 16 mars n'ouvrira pas son aéroport avant le 1er septembre. Les Seychelles ont compté 11 cas, et aucun autre, depuis 72 jours. L'aéroport s'ouvre au compte goutte depuis un mois. Les autorités de ces pays ont fait l'impasse sur la saison touristique pour sauver leur population.
Le PCR a déjà proposé qu'un passager venant à La Réunion doit disposer de documents administratifs et sanitaires à jour. Le voyageur est informé de la mise en danger de la santé des autres.
Le monde touristique aurait pu proposer un plan alternatif aux 80 000 Réunionnais privés de voyage durant cette période. En considérant un budget moyen (voyage et prestation), suivant une décôte tarifaire, tous nos hotels et lieux de loisirs auraient été complets sur 50 jours. Un programme familial adapté aurait été le bienvenu.
On aurait même pu s'adosser aux banques pour des facilités de paiements. Les règles du marché à la consommation sont suffisamment souples pour soutenir un plan ambitieux qui aurait généré 1,5 million d'euros de chiffre d'affaire par jour.
Il est regrettable que la seule alternative offerte aux professionnels touristiques et de santé c'est de se tourner vers Paris. Pourtant, la Région Réunion dispose de la compétence officielle en matière de « coordination économique ». Elle aurait dû agir dès le départ en autorité politique responsable.
Ary YEE CHONG TCHI KAN