Emplois précaires, management d'injonctions, les exemples de pressions au travail ne manquent pas, surtout ces derniers temps. "Les salariés ont de plus en plus peur de revendiquer, craignant de perdre leur emploi". Même si les salariés ont de plus en plus d'incertitude face à l'emploi, ce n'est pas pour autant qu'ils montent au créneau, "craignant un plan de reclassement", regrette Armand Hoareau, secrétaire général de l'Unsa Réunion.
Lors du congrès de l'Unsa-Réunion hier, il a été décidé la mise en place d'un projet syndical dans les entreprises, afin de le mettre en confrontation avec le projet d'entreprise. "Un syndicat d'entreprise doit présenter au patron un projet syndical. C'est la confrontation du projet syndical et du projet d'entreprise qui assurera le développement durable de l'activité de l'entreprise et de l'emploi durable".
Lors de son prochain congrès national prévus à Pau, les 24, 25 et 26 novembre prochain, l'Unsa mettra sur la table les grandes préoccupations des salariés en ces temps dits de crise. Le discours de l'Unsa est clair :"Il faut s'unir contre un Etat qui favorise les emplois précaires pour faire tourner le système".
A cause de l'absence des conventions collectives dans les entreprises, un cadre autant pour l'employé que pour l'employeur, le salarié est contraint d'effectuer des heures supplémentaires souvent non rémunérées. "La mise en place de RTT n'est souvent pas respectée, vu que le salarié est en permanence en heures supplémentaires" regrette Armand Hoareau.
La structuration des branches
Selon Armand Hoareau, "97% des entreprises réunionnaises sont des TPE et PME". Difficile donc d'être syndiqué lorsque l'entreprise a moins de 11 salariés, quand on sait que 60% des salariés de l'île font partie de ces entreprises. Ces 60% des salariés échappent aux conventions collectives, "d'où notre souhait de réclamer une structuration des branches par corps de métier pour que la négociation entre patronat et salariés soit possible". La désignation de référent pour les salariés est aussi envisagé, à défaut d'être syndiqué.
"Une pyramide des âges inquiétante" chez les syndicats
De passage sur l'île, Pascal Priou, secrétaire national chargé du développement, assure que "le champ du possible est énorme", même si seulement 8% des salariés sont syndiqués en France, dont uniquement 3% dans le secteur privé. "Les cartes syndicales vont bientôt être battues dans ce pays qui est en ce moment en mouvance".
Pascal Priou assure que pour faire face au démantèlement des services publics et à la précarisation de l'emploi de manière générale, il faut plus que jamais mettre en place "un partenariat durable entre les organisations syndicales", qui souffrent "d'une mauvaise image liée entre autre à une pyramide des âges inquiétante. Les jeunes ne se syndiquent pas" regrette le responsable syndical.
Lors du congrès de l'Unsa-Réunion hier, il a été décidé la mise en place d'un projet syndical dans les entreprises, afin de le mettre en confrontation avec le projet d'entreprise. "Un syndicat d'entreprise doit présenter au patron un projet syndical. C'est la confrontation du projet syndical et du projet d'entreprise qui assurera le développement durable de l'activité de l'entreprise et de l'emploi durable".
Lors de son prochain congrès national prévus à Pau, les 24, 25 et 26 novembre prochain, l'Unsa mettra sur la table les grandes préoccupations des salariés en ces temps dits de crise. Le discours de l'Unsa est clair :"Il faut s'unir contre un Etat qui favorise les emplois précaires pour faire tourner le système".
A cause de l'absence des conventions collectives dans les entreprises, un cadre autant pour l'employé que pour l'employeur, le salarié est contraint d'effectuer des heures supplémentaires souvent non rémunérées. "La mise en place de RTT n'est souvent pas respectée, vu que le salarié est en permanence en heures supplémentaires" regrette Armand Hoareau.
La structuration des branches
Selon Armand Hoareau, "97% des entreprises réunionnaises sont des TPE et PME". Difficile donc d'être syndiqué lorsque l'entreprise a moins de 11 salariés, quand on sait que 60% des salariés de l'île font partie de ces entreprises. Ces 60% des salariés échappent aux conventions collectives, "d'où notre souhait de réclamer une structuration des branches par corps de métier pour que la négociation entre patronat et salariés soit possible". La désignation de référent pour les salariés est aussi envisagé, à défaut d'être syndiqué.
"Une pyramide des âges inquiétante" chez les syndicats
De passage sur l'île, Pascal Priou, secrétaire national chargé du développement, assure que "le champ du possible est énorme", même si seulement 8% des salariés sont syndiqués en France, dont uniquement 3% dans le secteur privé. "Les cartes syndicales vont bientôt être battues dans ce pays qui est en ce moment en mouvance".
Pascal Priou assure que pour faire face au démantèlement des services publics et à la précarisation de l'emploi de manière générale, il faut plus que jamais mettre en place "un partenariat durable entre les organisations syndicales", qui souffrent "d'une mauvaise image liée entre autre à une pyramide des âges inquiétante. Les jeunes ne se syndiquent pas" regrette le responsable syndical.