Alors que son budget militaire annuel s'élève à 60 milliards d'euros, la Russie a, depuis le début du conflit en Ukraine, tiré67 milliards d'euros de ses ventes de pétrole à l'Union européenne, rapporte RFI.
Très attendue du côté de Kiev, cette sanction vise à tarir l'une des principales sources de revenus de Moscou, deux tiers du pétrole russe consommé en Europe arrivant par voie maritime. Alors que reste est acheminé par oléoduc et conple, la Hongrie, pourra finalement continuer d'importer son pétrole via l'oléoduc Droujba le temps de réorganiser ses systèmes énergétiques. Même chose pour la Slovaquie et la République tchèque, précise le média.
Très attendue du côté de Kiev, cette sanction vise à tarir l'une des principales sources de revenus de Moscou, deux tiers du pétrole russe consommé en Europe arrivant par voie maritime. Alors que reste est acheminé par oléoduc et conple, la Hongrie, pourra finalement continuer d'importer son pétrole via l'oléoduc Droujba le temps de réorganiser ses systèmes énergétiques. Même chose pour la Slovaquie et la République tchèque, précise le média.
De leurs côtés, l'Allemagne et la Pologne ont décidé d'arrêter leurs livraisons via l'oléoduc d'ici à la fin de l'année. Les importations russes seront touchées à plus de 90%, selon les Européens, précise RFI.
Par ailleurs, cette mesure de l'Union européenne a suscité la crainte de certains analystes qui évoquent une déstabilisation du marché mondial de pétrole. Un constat qui n'est toutefois pas partagé par Francis Perrin, spécialiste des hydrocarbures et chercheur associé au Policy Center for the New South à Rabat. Une "réorientation ne veut pas dire déstabilisation", a soutenu ce dernier dans des propos rapportés par nos confrères.
Et d'ajouter : “Je ne pense pas que l'on puisse parler de déstabilisation du marché pétrolier mondial. Évidemment, il y aura un impact. On ne peut pas prendre une mesure aussi forte qu'un embargo (...) sans impact sur le marché pétrolier et les prix du pétrole. On observe déjà depuis 2022 une réorientation des flux pétroliers mondiaux."
Par ailleurs, cette mesure de l'Union européenne a suscité la crainte de certains analystes qui évoquent une déstabilisation du marché mondial de pétrole. Un constat qui n'est toutefois pas partagé par Francis Perrin, spécialiste des hydrocarbures et chercheur associé au Policy Center for the New South à Rabat. Une "réorientation ne veut pas dire déstabilisation", a soutenu ce dernier dans des propos rapportés par nos confrères.
Et d'ajouter : “Je ne pense pas que l'on puisse parler de déstabilisation du marché pétrolier mondial. Évidemment, il y aura un impact. On ne peut pas prendre une mesure aussi forte qu'un embargo (...) sans impact sur le marché pétrolier et les prix du pétrole. On observe déjà depuis 2022 une réorientation des flux pétroliers mondiaux."