
Malgré les récentes déclarations d'intention au sujet d'une coopération franco-comorienne, pour faire face en haute mer, à la recrudescence de naufrages mortels de kwassa-kwassa, l'Union des Comores a décidé de passer à la vitesse supérieure, pour endiguer la migration clandestine dans cette zone maritime exclusive.
En se dotant d'une flottille de gardes-côtes, sillonnant à bord de vedettes les eaux territoriales, les Comores veulent sécuriser le bras de mer entre Anjouan et Mayotte. Et surtout à terme, contenir l'exil illégal de milliers de candidats comoriens bercés par les douces sirènes de l'île française.
"On doit faire en sorte d’assurer une sécurité, pour sauvegarder ces vies humaines"
Une unité de gardes-côtes, embryonnaire en 2010, a été mise sur pied. Pour autant, elle a toujours du mal à trouver sa pleine expansion malgré une volonté gouvernementale affichée en coulisse depuis quelques mois, et même si le discours officiel s'en défend.
Pour le colonel Hamza, à la tête de cette unité et au cœur du dispositif, "on peut intervenir dans la surveillance de nos approches maritimes, jusque dans nos eaux territoriales, ça s’étend jusqu’à la zone économique exclusive", argumente-t-il au micro de RFI.
Et de conclure sobrement avec des paroles avenantes et lissées sur mesure. "C’est une mission de service public. On doit assurer la sauvegarde en mer des vies humaines. Puisque vous savez très bien que dans le trajet maritime, ou le transport maritime entre Anjouan et Mayotte, il y a beaucoup d’accidents, des catastrophes maritimes qui se passent, donc on doit faire en sorte d’assurer une sécurité, pour sauvegarder ces vies humaines".
La petite unité du colonel Hamza lutte aussi la piraterie dans les eaux territoriales de l’Union des Comores.
En se dotant d'une flottille de gardes-côtes, sillonnant à bord de vedettes les eaux territoriales, les Comores veulent sécuriser le bras de mer entre Anjouan et Mayotte. Et surtout à terme, contenir l'exil illégal de milliers de candidats comoriens bercés par les douces sirènes de l'île française.
"On doit faire en sorte d’assurer une sécurité, pour sauvegarder ces vies humaines"
Une unité de gardes-côtes, embryonnaire en 2010, a été mise sur pied. Pour autant, elle a toujours du mal à trouver sa pleine expansion malgré une volonté gouvernementale affichée en coulisse depuis quelques mois, et même si le discours officiel s'en défend.
Pour le colonel Hamza, à la tête de cette unité et au cœur du dispositif, "on peut intervenir dans la surveillance de nos approches maritimes, jusque dans nos eaux territoriales, ça s’étend jusqu’à la zone économique exclusive", argumente-t-il au micro de RFI.
Et de conclure sobrement avec des paroles avenantes et lissées sur mesure. "C’est une mission de service public. On doit assurer la sauvegarde en mer des vies humaines. Puisque vous savez très bien que dans le trajet maritime, ou le transport maritime entre Anjouan et Mayotte, il y a beaucoup d’accidents, des catastrophes maritimes qui se passent, donc on doit faire en sorte d’assurer une sécurité, pour sauvegarder ces vies humaines".
La petite unité du colonel Hamza lutte aussi la piraterie dans les eaux territoriales de l’Union des Comores.