Après la grève des salariés des crèches Isautier du 9 au 13 février, l’Union régionale 974 (UR974) a écrit au préfet Dominique Sorain, afin de demander la tenue d’une table ronde. L’organisation syndicale, qui a accompagné les grévistes, indique : « i[Ce mouvement de grève a été l’occasion de mettre en évidence de graves problèmes de trésorerie rencontrés par les crèches de La Réunion, depuis la suppression en 2014 de la subvention départementale (CSD)]i ».
Lors du mouvement dans les crèches Isautier, les salariés réclamaient notamment l’application de la convention collective qui régit leur secteur d’activité. L’UR974 pointe ici du doigt un problème plus généralisé. « i[Ces problèmes de trésorerie ont pour conséquence immédiate, qu’aujourd’hui, dans la très grande majorité des crèches de La Réunion, le droit contenu dans la convention collective ne s’applique pas]i ».
Le syndicat poursuit : « i[Des centaines d’emplois sont aujourd’hui menacés et des milliers de familles réunionnaises risquent demain d’être privés d’une solution de garde pour leurs enfants]i ».
Lors de la fin du conflit, un protocole prévoyait la réunion de tous les acteurs de la petite enfance « i[afin de trouver des solutions de financement]i ». L’UR974 s’adresse ainsi au préfet pour que cette table ronde regroupe l’Etat, le conseil Général, la CAF, les communes, la Fédération départementale de la petite enfance et les salariés des crèches.