
Le communiqué:
Dans un contexte très particulier où pour la première fois de son histoire le CROUS de La Réunion a connu un Conseil d’Administration sous surveillance policière, les administrateurs étaient notamment appelés à se prononcer sur l’augmentation des tarifs de 7€ afin de financer le Wifi pour les 1374 étudiants logés en résidence universitaire.
La mobilisation de l’UNEF, des élus et des personnalités a porté ses fruits
Depuis plusieurs jours l’UNEF s’est fortement mobilisée avec à ses côtés des parlementaires, des élus et des personnalités telles que Philippe NAILLET, Jean-Hugues RATENON, Frédéric MAILLOT, Karine LEBON, Perceval GAILLARD, Juliana M’DOIHOMA, Amandine RAMAYE ou encore Frédéric MIRANVILLE que nous remercions pour leur engagement en faveur des plus précaires à la veille des fêtes de fin d’année.
Cette large mobilisation a permis de protéger le pouvoir d’achat des étudiants et familles précaires qui auraient été impactés par cette décision injuste qui renforce la misère dans un contexte déjà en proie à une crise sanitaire, économique et géopolitique.
La Rectrice minoritaire et désavouée dans son propre Conseil d’Administration
Cette proposition d’augmentation des tarifs pour financer le Wifi, sur lequel la Rectrice, Présidente du Conseil d’Administration s’est personnellement engagée contre l’avis des élus étudiants, a été rejetée à une large majorité des administrateurs par 14 voix contre, 9 pour et 1 abstention.
Ce camouflet doit être entendu par la Rectrice et par l’État comme étant un véritable appel à tenir compte des difficultés sociales des familles et de la précarité étudiante qui constitue un véritable fléau dans notre département où des étudiants peinent à se loger, à se nourrir, à se soigner.
L’UNEF appelle à renouer le dialogue social et à respecter les élus étudiants
L’UNEF Réunion, première organisation étudiante de l’île, qui totalise 93% des suffrages aux élections des représentants étudiants au Conseil d’Administration du CROUS de La Réunion avec le plus fort taux de participation de France appelle la Rectrice, mais aussi la Présidente du CNOUS à l’échelle nationale ainsi que le Directeur Général du CROUS à l’échelle locale à renouer un véritable dialogue social, respectueux des représentants étudiants, pour identifier collectivement des solutions consensuelles pour le Wifi en cité universitaire.
Le budget du CROUS de La Réunion adopté dans la douleur, de justesse et sous fortes pressions
L’UNEF dénonce enfin les conditions dans lesquelles ce Conseil d’Administration s’est déroulé, car au-delà de la présence policière intimidante et des vigiles mobilisés aux entrées du CROUS de La Réunion, de nombreuses pressions ont été exercées en séance sur les administrateurs qui recevaient des consignes de votes ou étaient intimidés par les représentants de l’État.
Ces pressions, exercées sur les administrateurs, notamment au vote du budget, constituent des pratiques intolérables qui n’ont pas leur place dans des instances où les élus doivent voter en sérénité, de façon libre et éclairée, conformément aux principes et aux valeurs de La République.
Compte tenu de ces pressions, le budget du CROUS de La Réunion qui affiche un déficit de 361.163,10 € a fait l’objet d’un score très serré avec 12 voix pour et 12 voix contre.
Dans ces conditions de stricte égalité, la Rectrice qui préside la séance dispose d’une voix prépondérante qui a permis de faire adopter ce budget.
L’UNEF appelle l’État à tenir compte du carton rouge dressé par les membres du Conseil d’Administration et à renforcer les moyens du CROUS de La Reunion, car ce budget déficitaire adopté dans la douleur n’est pas à la hauteur des besoins des étudiants et du territoire.
Dans un contexte très particulier où pour la première fois de son histoire le CROUS de La Réunion a connu un Conseil d’Administration sous surveillance policière, les administrateurs étaient notamment appelés à se prononcer sur l’augmentation des tarifs de 7€ afin de financer le Wifi pour les 1374 étudiants logés en résidence universitaire.
La mobilisation de l’UNEF, des élus et des personnalités a porté ses fruits
Depuis plusieurs jours l’UNEF s’est fortement mobilisée avec à ses côtés des parlementaires, des élus et des personnalités telles que Philippe NAILLET, Jean-Hugues RATENON, Frédéric MAILLOT, Karine LEBON, Perceval GAILLARD, Juliana M’DOIHOMA, Amandine RAMAYE ou encore Frédéric MIRANVILLE que nous remercions pour leur engagement en faveur des plus précaires à la veille des fêtes de fin d’année.
Cette large mobilisation a permis de protéger le pouvoir d’achat des étudiants et familles précaires qui auraient été impactés par cette décision injuste qui renforce la misère dans un contexte déjà en proie à une crise sanitaire, économique et géopolitique.
La Rectrice minoritaire et désavouée dans son propre Conseil d’Administration
Cette proposition d’augmentation des tarifs pour financer le Wifi, sur lequel la Rectrice, Présidente du Conseil d’Administration s’est personnellement engagée contre l’avis des élus étudiants, a été rejetée à une large majorité des administrateurs par 14 voix contre, 9 pour et 1 abstention.
Ce camouflet doit être entendu par la Rectrice et par l’État comme étant un véritable appel à tenir compte des difficultés sociales des familles et de la précarité étudiante qui constitue un véritable fléau dans notre département où des étudiants peinent à se loger, à se nourrir, à se soigner.
L’UNEF appelle à renouer le dialogue social et à respecter les élus étudiants
L’UNEF Réunion, première organisation étudiante de l’île, qui totalise 93% des suffrages aux élections des représentants étudiants au Conseil d’Administration du CROUS de La Réunion avec le plus fort taux de participation de France appelle la Rectrice, mais aussi la Présidente du CNOUS à l’échelle nationale ainsi que le Directeur Général du CROUS à l’échelle locale à renouer un véritable dialogue social, respectueux des représentants étudiants, pour identifier collectivement des solutions consensuelles pour le Wifi en cité universitaire.
Le budget du CROUS de La Réunion adopté dans la douleur, de justesse et sous fortes pressions
L’UNEF dénonce enfin les conditions dans lesquelles ce Conseil d’Administration s’est déroulé, car au-delà de la présence policière intimidante et des vigiles mobilisés aux entrées du CROUS de La Réunion, de nombreuses pressions ont été exercées en séance sur les administrateurs qui recevaient des consignes de votes ou étaient intimidés par les représentants de l’État.
Ces pressions, exercées sur les administrateurs, notamment au vote du budget, constituent des pratiques intolérables qui n’ont pas leur place dans des instances où les élus doivent voter en sérénité, de façon libre et éclairée, conformément aux principes et aux valeurs de La République.
Compte tenu de ces pressions, le budget du CROUS de La Réunion qui affiche un déficit de 361.163,10 € a fait l’objet d’un score très serré avec 12 voix pour et 12 voix contre.
Dans ces conditions de stricte égalité, la Rectrice qui préside la séance dispose d’une voix prépondérante qui a permis de faire adopter ce budget.
L’UNEF appelle l’État à tenir compte du carton rouge dressé par les membres du Conseil d’Administration et à renforcer les moyens du CROUS de La Reunion, car ce budget déficitaire adopté dans la douleur n’est pas à la hauteur des besoins des étudiants et du territoire.