Nous souhaitons réagir au drame survenu dans la nuit du vendredi 13 septembre et qui a touché cette jeune femme et ses deux enfants au Tampon. Brulée, dans sa chaire, puis enfermée chez elle jusqu’au petit matin, cette jeune femme a été torturée et ses deux enfants ont été également touchés.
Nous voulons tout d’abord apporter notre soutien et notre affection à cette famille touchée par ce drame. Nous exprimons également notre émotion suite à ce drame, qui touche une femme de plus, une femme de trop dans notre île. Cette année, 4 ont déjà été assassinées et ce sont près de 4 plaintes enregistrées chaque jour pour faits de violence.
Les jeunes filles s‘installent avec leur compagnon, font des enfants avec ces hommes, mettent de la confiance dans la construction d‘un modèle familial en laquelle elle croit et nous regrettons sincèrement les tournures dramatiques que prennent certains ménages.
Une fois de plus des enfants sont victimes collatérales des disputes conjugales qui tournent au drame. Ce drame nous interpelle sur la violence en cours dans certaines maisons où l’on agresse les femmes pendant la nuit, une fois que la porte du ménage est fermée.
Nous ne devons pas banaliser ces violences! Nous appelons à la responsabilité de chacune et de chacun pour parler, dénoncer et mettre fin à ces violences qui ont lieu autour de nous! L’UFR souhaite réagir contre la violence sous toutes ces formes : kiswa in mové kozman, inn claque ou pire… !
Vidot Emeline
Pour le bureau de l’UFR.