« Le bilan est très lourd et envoie le message aux femmes de ne pas profiter de leur liberté, de rester auprès d’un conjoint malgré les violences, sous la menace » explique Evelyne Corbière, secrétaire générale adjointe de l’UFR.
« Nous encourageons les femmes à continuer de porter plainte et rappelons le droit fondamental de la liberté, reconnu dans la constitution » poursuit-elle.
Aujourd’hui, les associations observent un recul des droits des femmes, et tiennent par ce genre d’action à montrer leur présence partout sur l’île.
Pour projet, en cours d’année se tiendront les assises sur les violences faites aux femmes. « Nous souhaitons que tous, forces de l’ordre, représentants de la justice, médecins, se mobilisent autour de cette question. Nous appelons l’investissement et l’engagement des hommes ». Pour la secrétaire générale adjointe de l’UFR, tant que la lutte pour les droits des femmes restera un combat uniquement féminin, aucune prise de conscience au niveau de la société n’est possible.
« Il faut que cela devienne une véritable question de santé publique. Ce n’est pas une question d’ordre privé lorsque l’on en arrive à un homicide » conclut Evelyne Corbière.