Les Observatoires des prix (OPR) sont les grands oubliés de la loi de régulation économique en Outre-mer, plus communément appelée Loi sur la vie chère, portée par le ministre de l’Outre-mer Victorin Lurel. Ils n’ont pas été cités officiellement dans le projet de loi.
« Je suis un peu surprise que les observatoires ne soient pas inclus dans le projet de loi« , a lâché Marie-Christine Tizon, présidente de l’Observatoire des prix, lors de la conférence de presse de présentation du chariot-type. « Il serait intéressant de savoir quel rôle sera défini à l’OPR« , ajoute-t-elle. Cette dernière note tout de même la « bonne » démarche de la part du gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la « concurrence et de la transparence« , souligne-t-elle. Le projet de loi permettra aux collectivités de saisir directement l’autorité de la concurrence. « L’Observatoire des prix a déjà le pouvoir de le faire, mais il doit le faire sur des faits étayés« , rappelle-t-elle.
La présidente de l’Observatoire des prix va scruter avec attention les débats qui vont avoir lieu cette semaine (ndlr: le projet de loi de régulation est présenté cette semaine au Sénat) et comment les OPR seront inclus ou non à l’intérieur du dispositif législatif.