Un message de prévention a été lancé par l’ONF (Office national des forêts), le Parc national et la DEAL (Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement) afin de sensibiliser le public au braconnage de palmiste.
Les fêtes et les baptêmes sont synonymes de délicieux plats à base de palmistes. Mais l’ONF rappelle qu’ils doivent provenir d’arbres cultivés. Selon l’office, les espèces endémiques de l’île, à savoir le palmiste rouge, le palmiste blanc et le palmiste noir, qui n’existent nulle part ailleurs dans le monde, sont menacées d’extinction. « Sans aucune autorisation ni aucun respect pour les milieux naturels, des braconniers continuent à se rendre en forêt pour y couper souvent plusieurs dizaines de palmistes en une seule journée », expliquent le Parc national, l’Onf, la DEAL et la BNOI dans un communiqué.
C’est pourquoi ils agissent pour réprimer les pratiques de braconnage. Le public est encouragé à rester vigilant et ne consommer que les choux-palmistes de cultures reconnues.