Gims a refusé le souhait d'une "bonne année", il semble à présent exaucé. Après avoir provoqué un tollé dans l’aile droite de l’échiquier politique, c’est à présent des autorités religieuses musulmanes qui le discréditent.
Le 1er janvier dernier, le chanteur s’était exprimé en vidéo sur Instagram pour demander à ce que personne ne lui souhaite une "bonne année". "C’est un pas de plus vers la mort. On ne fête pas ça. (…) Est-ce que les compagnons (du prophète) ont fêté le Nouvel An ? Non. Les gars, s’il vous plaît, arrêtez ! Venez, on se concentre sur nos trucs à nous. Ce n’est pas méchant, mais restons forts sur nos valeurs", avait-il déclaré.
Des propos qui ne sont pas passés pour tout le monde, notamment pour Tareq Oubrou, l’Imam de Bordeaux. Ce dernier était l’invité de BFM TV, où il a regretté d’avoir "à commenter le ridicule. Monsieur Gims a le droit de ne pas aimer qu’on lui souhaite une bonne année ni même une bonne journée. Mais de là à engager tous les musulmans et l’islam, c’est une autre affaire !"
Ce dernier a même invité le rappeur à rester dans son domaine et "à laisser le droit canonique et la théologie aux gens qui sont compétents". Il rappelle que l’islam "a toujours su intégrer les codes culturels de politesse" et qu’il n’appartenait qu’à Dieu de décider du temps.
"Bonjour ou bonne année, tant qu’on souhaite aux autres une bonne vie, cela relève d’une éthique élémentaire universelle que l’islam approuve et confirme", conclut-il.
Le 1er janvier dernier, le chanteur s’était exprimé en vidéo sur Instagram pour demander à ce que personne ne lui souhaite une "bonne année". "C’est un pas de plus vers la mort. On ne fête pas ça. (…) Est-ce que les compagnons (du prophète) ont fêté le Nouvel An ? Non. Les gars, s’il vous plaît, arrêtez ! Venez, on se concentre sur nos trucs à nous. Ce n’est pas méchant, mais restons forts sur nos valeurs", avait-il déclaré.
Des propos qui ne sont pas passés pour tout le monde, notamment pour Tareq Oubrou, l’Imam de Bordeaux. Ce dernier était l’invité de BFM TV, où il a regretté d’avoir "à commenter le ridicule. Monsieur Gims a le droit de ne pas aimer qu’on lui souhaite une bonne année ni même une bonne journée. Mais de là à engager tous les musulmans et l’islam, c’est une autre affaire !"
Ce dernier a même invité le rappeur à rester dans son domaine et "à laisser le droit canonique et la théologie aux gens qui sont compétents". Il rappelle que l’islam "a toujours su intégrer les codes culturels de politesse" et qu’il n’appartenait qu’à Dieu de décider du temps.
"Bonjour ou bonne année, tant qu’on souhaite aux autres une bonne vie, cela relève d’une éthique élémentaire universelle que l’islam approuve et confirme", conclut-il.