La presse écrite en fait l’écho ce matin dans ses colonnes. Le basculement de l’eau d’Est en Ouest est certes bénéfique pour la quarantaine de planteurs de l’Ouest de l’île, mais il engendre des coûts conséquents pour l’irrigation de leurs 500 ha de cannes.
Selon l’article du Journal de l’île reprenant les termes du président de la Chambre d’agriculture, « les factures d’eau, à l’année, s’élèvent à 6 .000 voire 7.000 euros.
La consommation d’eau est impressionnante, à l’instar d’un planteur qui, par jour, utilise 290 m3 d’eau. En cause, des facteurs aggravant cette situation : un sol pauvre, rocailleux, « favorisant l’évaporation« .
Le président de la chambre verte, Jean-Yves Minatchy, préconise de supprimer tout simplement les taxes, qui représente 20% des charges des planteurs.
La campagne 2009 a des chances d’être plus satisfaisante que la précédente… « Il ne faudrait pas décourager les planteurs » , a conclu le président de la Chambre d’agriculture.