Plus de 2 milliards d'euros. C'est la somme des fonds européens qui devront être gérés par La Réunion jusqu'en 2020. Le Comité national de suivi (CNS) des programmes européens 2014-2020 s'est tenu ce jeudi à la pyramide inversée. Les représentants de la Commission Européenne, de l'Etat, du conseil Général et de la Région se sont réunis pour faire le point sur les différents fonds européens et leur gestion. Aujourd'hui, il s'agissait de l'analyse du FEDER (Fonds européen de développement régional) et du FSE (Fonds social européen).
Les obligations mises en place par le CNS ainsi que les priorités et les défis ont donc été négociés tout en laissant une certaine marge de manœuvre aux instances réunionnaises. "Il y a eu une réelle appropriation des sujets par les acteurs locaux, affirme Didier Robert, président de la Région, les nouvelles démarches apportent aussi plus de souplesse pour les porteurs de projets".
Des démarches qui doivent être adoptées de façon collective, selon le Préfet, Dominique Sorain: "Le travail en réseau est très important". Pour Didier Robert, "il faut une cohérence entre l'Europe, l'Etat français et les collectivités locales, mais aussi entre les acteurs publics et privés ainsi que les EPCI". Une convention cadre de partenariat a d'ailleurs été signée entre l'Etat, la Région et le Conseil Général sous le regard de la Commission Européenne.
Quatre pôles stratégiques ont été déterminés pour la programmation du FEDER: la compétitivité de l'économie réunionnaise (à 37% de la programmation), la gestion durable des ressources et des risques (à 28%), les infrastructures d'échange et d'ouverture (à 23%) et les infrastructures de service à la population (à 10%). "La moitié des fonds doivent être concentrés sur un certain nombre de sujets, explique Michel Wolf, directeur régional de la politique régionale de la Commission Européenne, et on a aussi dû renoncer à d'autres priorités".
94 dossiers FEDER ont déjà déposés par des porteurs de projets, soit une demande représentant 22,6 millions d'euros.
Le FEADER en cour d'approbation
Si les contours du FEDER et du FSE sont désormais établis, le FEAMP (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche), ainsi que le FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) sont en cours d'approbation. Le programme et les 385 millions d'euros demandés devraient à priori être adoptés fin juin, ce qui pourrait entraîner un nouveau CNS d'ici la fin de l'année.
Les obligations mises en place par le CNS ainsi que les priorités et les défis ont donc été négociés tout en laissant une certaine marge de manœuvre aux instances réunionnaises. "Il y a eu une réelle appropriation des sujets par les acteurs locaux, affirme Didier Robert, président de la Région, les nouvelles démarches apportent aussi plus de souplesse pour les porteurs de projets".
Des démarches qui doivent être adoptées de façon collective, selon le Préfet, Dominique Sorain: "Le travail en réseau est très important". Pour Didier Robert, "il faut une cohérence entre l'Europe, l'Etat français et les collectivités locales, mais aussi entre les acteurs publics et privés ainsi que les EPCI". Une convention cadre de partenariat a d'ailleurs été signée entre l'Etat, la Région et le Conseil Général sous le regard de la Commission Européenne.
Quatre pôles stratégiques ont été déterminés pour la programmation du FEDER: la compétitivité de l'économie réunionnaise (à 37% de la programmation), la gestion durable des ressources et des risques (à 28%), les infrastructures d'échange et d'ouverture (à 23%) et les infrastructures de service à la population (à 10%). "La moitié des fonds doivent être concentrés sur un certain nombre de sujets, explique Michel Wolf, directeur régional de la politique régionale de la Commission Européenne, et on a aussi dû renoncer à d'autres priorités".
94 dossiers FEDER ont déjà déposés par des porteurs de projets, soit une demande représentant 22,6 millions d'euros.
Le FEADER en cour d'approbation
Si les contours du FEDER et du FSE sont désormais établis, le FEAMP (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche), ainsi que le FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) sont en cours d'approbation. Le programme et les 385 millions d'euros demandés devraient à priori être adoptés fin juin, ce qui pourrait entraîner un nouveau CNS d'ici la fin de l'année.
