L’Office européen de la lutte antifraude (Olaf) s’intéresse de très près à Marine Lepen. Selon le site Mediapart et l’hebdomadaire Marianne, l’eurodéputée a touché une somme conséquente pour rénumérer deux de ses assistants parlementaires européens travaillant en réalité pour le parti. L’Olaf a ainsi demandé le 2 août au Parlement européen de recouvrer près de 340 000 euros.
Thierry Légier, garde du corps de Marine Le Pen, était sensé occuper un poste d’ assistant local pendant quelques mois en 2011. Tenir la permanence dans la région d’élection du député et dans le même temps cumuler un emploi de garde du corps a été jugé impossible par l’Olaf.
Catherine Griset, employée entre 2010 et début 2016 comme assistante parlementaire accréditée de Marine Le Pen occupait également à cette période les postes de secrétaire de la présidence du FN, puis de cheffe de cabinet. Un cumul de tâche que cette dernière assure avoir réussi « grâce au télétravail ».
Pour autant le règlement stipule bien que l’assistant parlementaire doit être exclusivement dédié à sa tâche.
Me Marcel Ceccaldi, l’avocat de Marine Lepen rejette ces accusations. Ses activités en tant que présidente du parti et député européen sont « intimement liées ».