Le bras de fer Michel Fontaine - Didier Robert se poursuit à Paris. La sénatrice de La Réunion et conseillère municipale de Michel Fontaine, Viviane Malet, est intervenue ce mardi au Sénat lors de la séance des questions orales.
Pour la première fois, l'Etat a dévoilé vers quel projet irait sa préférence. Et c'est la formule pour laquelle milite Michel Fontaine qui emporte l'adhésion du gouvernement.
La parlementaire Les Républicains a demandé à ce que le gouvernement se positionne sur le projet du syndicat mixte de traitement de déchets, Ileva, dont Michel Fontaine est le président. Ce syndicat prône depuis quelques années la création d'un incinérateur que les spécialistes préfèrent nommer UVE, pour unité de valorisation énergétique. Techniquement, cette unité valorise les déchets multi-filières qui peuvent l'être et incinère les déchets ultimes à des fins de production énergétique.
"Sans attendre 2030"
Emmanuelle Wargon, la secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, estime que la problématique des déchets à La Réunion ne peut pas attendre 2030, autrement dit, le projet porté par la Région.
"L'autonomie énergétique en 2030 est l'objectif poursuivi. (...) La gestion des déchets à La Réunion est effectivement préoccupante : à horizon de deux ans, les installations existantes seront à saturation. Elle s'organise autour de deux bassins de vie, chacun d'entre eux souhaite implanter sur son territoire une installation de valorisation énergétique. La Région, elle, prône un scénario dit « zéro déchets 2030 » en limitant le recours à la valorisation énergétique des déchets et en privilégiant la pyro-gazéification. Cette stratégie est extrêmement ambitieuse. La mission du Conseil général de l'environnement et du développement durable, qui a rendu ses conclusions en juillet 2018, considère que la valorisation énergétique des déchets reste nécessaire et souhaitable, à court et moyen terme. Une réponse doit être apportée à la question des déchets à La Réunion sans attendre 2030", a ainsi déclaré Emmanuelle Wargon dans l'hémicycle du Palais du Luxembourg.
Pour la première fois, l'Etat a dévoilé vers quel projet irait sa préférence. Et c'est la formule pour laquelle milite Michel Fontaine qui emporte l'adhésion du gouvernement.
La parlementaire Les Républicains a demandé à ce que le gouvernement se positionne sur le projet du syndicat mixte de traitement de déchets, Ileva, dont Michel Fontaine est le président. Ce syndicat prône depuis quelques années la création d'un incinérateur que les spécialistes préfèrent nommer UVE, pour unité de valorisation énergétique. Techniquement, cette unité valorise les déchets multi-filières qui peuvent l'être et incinère les déchets ultimes à des fins de production énergétique.
"Sans attendre 2030"
Emmanuelle Wargon, la secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, estime que la problématique des déchets à La Réunion ne peut pas attendre 2030, autrement dit, le projet porté par la Région.
"L'autonomie énergétique en 2030 est l'objectif poursuivi. (...) La gestion des déchets à La Réunion est effectivement préoccupante : à horizon de deux ans, les installations existantes seront à saturation. Elle s'organise autour de deux bassins de vie, chacun d'entre eux souhaite implanter sur son territoire une installation de valorisation énergétique. La Région, elle, prône un scénario dit « zéro déchets 2030 » en limitant le recours à la valorisation énergétique des déchets et en privilégiant la pyro-gazéification. Cette stratégie est extrêmement ambitieuse. La mission du Conseil général de l'environnement et du développement durable, qui a rendu ses conclusions en juillet 2018, considère que la valorisation énergétique des déchets reste nécessaire et souhaitable, à court et moyen terme. Une réponse doit être apportée à la question des déchets à La Réunion sans attendre 2030", a ainsi déclaré Emmanuelle Wargon dans l'hémicycle du Palais du Luxembourg.