
L'Espagne a fini par céder aux pressions afin de renflouer son secteur bancaire en grande difficulté. Un secteur asphyxié par son exposition à l'immobilier.
Selon le ministre de l'Économie espagnol Luis de Guindos, "les conditions seront imposées aux banques, pas à la société espagnole". Il a tenté de rassurer un pays au taux de chômage record de 24,44 % et déjà soumis à une rude cure d'austérité pour réduire son déficit public de 8,9 % en 2011 à 5,3 % cette année.
Quelques heures plus tôt, les ministres des Finances de la zone euro avaient eu une vidéoconférence pour dessiner les contours de ce plan. "Il s'agira en fait d'un des plus grands sauvetages financiers de l'histoire récente", a souligné le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays ne fait pas partie de l'Union monétaire.
Jusqu'ici, Madrid s'était refusé à lancer un appel à l'aide de crainte de se voir imposer, comme la Grèce, un programme qui irait de pair avec des conditions strictes dictées par ses bailleurs de fonds internationaux. Il y échappe dans l'immédiat.
Selon le ministre de l'Économie espagnol Luis de Guindos, "les conditions seront imposées aux banques, pas à la société espagnole". Il a tenté de rassurer un pays au taux de chômage record de 24,44 % et déjà soumis à une rude cure d'austérité pour réduire son déficit public de 8,9 % en 2011 à 5,3 % cette année.
Quelques heures plus tôt, les ministres des Finances de la zone euro avaient eu une vidéoconférence pour dessiner les contours de ce plan. "Il s'agira en fait d'un des plus grands sauvetages financiers de l'histoire récente", a souligné le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays ne fait pas partie de l'Union monétaire.
Jusqu'ici, Madrid s'était refusé à lancer un appel à l'aide de crainte de se voir imposer, comme la Grèce, un programme qui irait de pair avec des conditions strictes dictées par ses bailleurs de fonds internationaux. Il y échappe dans l'immédiat.