
Après plusieurs années de bons et loyaux services, Laurent est licencié pour des raisons économiques de son poste de pâtissier à l’Entre-Deux. Une décision qu’il peine à digérer.
Toujours en possession des clefs de l’entreprise, il se rend dans la pâtisserie le 5 mai 2019. Une fois la nuit tombée, il dérobe plusieurs cartons contenant des denrées alimentaires et des cartouches de cigarettes. Une scène immortalisée par les caméras de surveillance dont il n’avait manifestement pas connaissance. Total du préjudice : 68.000 euros.
Ce jeudi, devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre, l’ancien pâtissier reconnaît le vol de marchandises qu’il estime à 400 euros. Cependant, il réfute catégoriquement le vol de cigarettes. "J’ai agi par esprit de vengeance. J’étais en colère. Mais, je n’ai pas volé les cigarettes. Les gendarmes n’ont d’ailleurs rien trouvé chez moi", explique-t-il dans le prétoire.
Pour le procureur, Benoît Bernard, nul doute sur la culpabilité du prévenu. "Il a décidé de se faire justice lui-même. Il a mis beaucoup de beurre dans ses épinards. Quand on a un litige avec son employeur, on va au conseil de Prud’hommes", fustige-t-il avant de requérir 10 mois de prison avec sursis à son encontre.
Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 10 juin prochain.
Toujours en possession des clefs de l’entreprise, il se rend dans la pâtisserie le 5 mai 2019. Une fois la nuit tombée, il dérobe plusieurs cartons contenant des denrées alimentaires et des cartouches de cigarettes. Une scène immortalisée par les caméras de surveillance dont il n’avait manifestement pas connaissance. Total du préjudice : 68.000 euros.
Ce jeudi, devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre, l’ancien pâtissier reconnaît le vol de marchandises qu’il estime à 400 euros. Cependant, il réfute catégoriquement le vol de cigarettes. "J’ai agi par esprit de vengeance. J’étais en colère. Mais, je n’ai pas volé les cigarettes. Les gendarmes n’ont d’ailleurs rien trouvé chez moi", explique-t-il dans le prétoire.
Pour le procureur, Benoît Bernard, nul doute sur la culpabilité du prévenu. "Il a décidé de se faire justice lui-même. Il a mis beaucoup de beurre dans ses épinards. Quand on a un litige avec son employeur, on va au conseil de Prud’hommes", fustige-t-il avant de requérir 10 mois de prison avec sursis à son encontre.
Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 10 juin prochain.