
Eglise de Saint-Benoît
Alors que les colons cherchent de nouvelles terres pour cultiver le vrai café de Moka, de nouvelles concessions sont attribuées dans le « beau pays » en échange de l’engagement à verser chaque année à la Compagnie des Indes « 200 livres de riz blanc et 24 poules ». Ces concessions sont données, à partir de 1700, à Denis Turpin, François Garnier, Samson Lebeau, Jean Boyer entre Bras-Panon et la Rivière des Marsouins.
Viennent s’installer Picard, Dumont, Cerveaux, Rollier, Dumont, Benoît et Pierret. Pour l’heure seules trois paroisses existent dans l’île, celles de Saint-Paul, Saint-Denis et Sainte-Suzanne. La population augmente dans les environs et dès 1715, elle est suffisamment importante pour qu’une section de la paroisse de Sainte-Suzanne s’y installe. Les offices se tiennent chez Madame Veuve Cochard. Le père Teste fonde la paroisse, soutenu par le gouverneur général Pierre Benoît Dumas. Elle porte le nom de Saint-Benoît en l’honneur du Gouverneur.
Viennent s’installer Picard, Dumont, Cerveaux, Rollier, Dumont, Benoît et Pierret. Pour l’heure seules trois paroisses existent dans l’île, celles de Saint-Paul, Saint-Denis et Sainte-Suzanne. La population augmente dans les environs et dès 1715, elle est suffisamment importante pour qu’une section de la paroisse de Sainte-Suzanne s’y installe. Les offices se tiennent chez Madame Veuve Cochard. Le père Teste fonde la paroisse, soutenu par le gouverneur général Pierre Benoît Dumas. Elle porte le nom de Saint-Benoît en l’honneur du Gouverneur.

Fronton Eglise de Saint-Benoît
En plus des plantes poussant sous la même latitude dans le monde, Girofliers et muscadiers sont introduits et cultivés à Bourbon. Mais les cyclones viennent à bout des plantations de café et d’épices, alors au début du XIXe siècle, l’ère de la culture de la canne à sucre arrive.
Le père sollicite la construction d’une église pour sa paroisse en 1732, mais les concessionnaires hésitent à donner une parcelle de terrain pour une église et un presbytère. En 1733, un terrain situé à droite de la Rivière des Roches appartenant à Lebeau est acheté. Le père Teste obtient un accord du Conseil Supérieur de Bourbon en janvier 1734. Catherine Lavaux écrit : « Le Sieur Jacques Ethève est chargé de faire : la maçonnerie à chaux et à sable et non en mortier de terre, et recrépie pareillement en chaux ».
Le père sollicite la construction d’une église pour sa paroisse en 1732, mais les concessionnaires hésitent à donner une parcelle de terrain pour une église et un presbytère. En 1733, un terrain situé à droite de la Rivière des Roches appartenant à Lebeau est acheté. Le père Teste obtient un accord du Conseil Supérieur de Bourbon en janvier 1734. Catherine Lavaux écrit : « Le Sieur Jacques Ethève est chargé de faire : la maçonnerie à chaux et à sable et non en mortier de terre, et recrépie pareillement en chaux ».

Nef Eglise de Saint-Benoît
Le premier registre paroissial est ouvert en 1734. L’église est terminée en 1735. Devenue vétuste et abris pour les chauves-souris, elle est laissée à l’abandon et finit par disparaitre. Sa cloche qui porte l’inscription « Jean Huet m’a faite l’an 1768 » se trouve aujourd’hui dans l’église de Bras Madeleine.
L’église actuelle se construit à partir de 1840, elle est consacrée par le premier évêque de l’île, Mgr Desprez, le 25 octobre 1852.
L’église actuelle se construit à partir de 1840, elle est consacrée par le premier évêque de l’île, Mgr Desprez, le 25 octobre 1852.

Eglise de Saint-Benoît -Saint-Benoît édictant les règles de l’ordre de François Moirod
Totalement symétrique, l’édifice présente une architecture de style néoclassique. Le bâtiment, classé monument historique, est constitué de basalte, en moellons et en pierres de taille. Il présente sur la façade un fronton triangulaire supporté par des colonnes pilastres ainsi que des entablements et des entourages de baies en pierre de taille.
A l’intérieur, alors que la nef est divise en trois vaisseaux, une fresque résumant les scènes de la vie quotidienne de Saint-Benoît édictant les règles de l’ordre, surplombe l’autel. Peinte en France en 1905 par François Moirod (1862-1920) originaire du Jura, elle est posée dans l’église en 1906. L’abbé Moirod est également l’auteur des fresques de la cathédrale de St Denis et du chemin de croix de celle de la Rivière St Louis. En haut des murs latéraux des médaillons à enroulement sont les seuls vestiges du décor initial de 1840.
A l’intérieur, alors que la nef est divise en trois vaisseaux, une fresque résumant les scènes de la vie quotidienne de Saint-Benoît édictant les règles de l’ordre, surplombe l’autel. Peinte en France en 1905 par François Moirod (1862-1920) originaire du Jura, elle est posée dans l’église en 1906. L’abbé Moirod est également l’auteur des fresques de la cathédrale de St Denis et du chemin de croix de celle de la Rivière St Louis. En haut des murs latéraux des médaillons à enroulement sont les seuls vestiges du décor initial de 1840.

Clocher Eglise de Saint-Benoît
Le clocher daté du milieu du XIX e siècle, se positionne à l’ouest de l’église. A l’origine, ce beffroi se compose de plusieurs étages en bois dont il ne reste que la base en pierre et maçonnerie, l’ancienne tour était en bois. Les trois cloches datant de 1859, réalisées par guillaume Besson, viennent d’Angers. Elles portent les noms de Bénédicta, Maria et Gratia. Cependant, en 1950, un incendie catastrophique, ravage le vieux centre de Saint-Benoît qui est presque totalement détruit. Les dégâts sont énormes. La ville se reconstruit progressivement en béton.

La fontaine de J. J. Ducel,
Au bout de la place, respectant l’alignement néoclassique, se tient la fontaine. Inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1997, la fontaine est construite en même temps que l’église par J. J. Ducel, maître de forges à Paris. La base du bassin circulaire est en brique, tandis que la forme est en basalte et la cuve en fonte. La fontaine restaurée en 1999, est ornée en son centre par deux groupes superposés de trois chérubins et aussi d’un héron.

stèle de Louis Brunet
Dans le même alignement que le monument aux morts et à la fontaine, la stèle de Louis Brunet, grand défenseur des « petits planteurs ». Ce petit monument réalisé par le sculpteur Charles Yrondy, est installé, montrant l’impact de la famille Brunet dans l’histoire de la ville bénédictine. On raconte que le spectre de Brunet rodait la nuit dans la ville et c’est dans le but d’apaiser son âme que cette stèle a été réalisée.
Sources :
Du battant de lames au sommet des montagnes – Catherine Lavaux
Carnet de route – Saint-Benoit et vous… Doc. Office du tourisme de Saint-Benoît
Patrimoine des Communes de France – Coll. Le Flohic
Sources :
Du battant de lames au sommet des montagnes – Catherine Lavaux
Carnet de route – Saint-Benoit et vous… Doc. Office du tourisme de Saint-Benoît
Patrimoine des Communes de France – Coll. Le Flohic