Du jardin de l’État à La Poste, les manifestants ont crié leur mécontentement. Ils étaient environ 150 personnes dans la rue Maréchal Leclerc, unis pour défendre le service public.
« Moins de moyens, plus de précarité« , Christian Picard de la FSU a rappelé que le combat mené dans l’Education nationale et la Poste est le même.
« Désobéissons par la grève, réagissons ! » a lancé le porte-parole de la Saiper, Didier Debals, « c’est par l’unité des plus larges, des formes d’actions radicales qu’on pourra gagner« .
Christine Nicol de la CFDT a appelé à une mobilisation plus large : « On ne veut pas que les services commerciaux passent avant le service public pour que des drames arrivent comme les suicides à France Télécom ».
Ivan Hoarau de la CGTR a pointé du doigt le nombre important de luttes actuelles : « Il y en a trois emblématiques : La Poste, l’Arast, le Pôle Emploi. Quelle politique sociale pour demain à La Réunion? », avant d’ajouter, « aujourd’hui plus de 5.500 licenciements directs, autant de licenciements indirects sont à déplorer dans le BTP…Donc tous les ingrédients de la mobilisation sont réunis« .
La Poste appelle à une nouvelle manifestation le 14 décembre, jour du passage du texte au Sénat qui prévoit de transformer La Poste en société anonyme.