La Réunion tient des records de personnes diabétiques et de patients sous dialyse. Pourtant, les gènes prédictifs à ces pathologies n’ont jamais été identifiés localement, et pour cause : aucune étude n'a à ce jour été entreprise pour percer ce mystère génétique.
L'Aurar et son partenaire le CNRS se lancent aujourd'hui à la recherche de ces gènes, permettant à tous d'espérer pouvoir anticiper, prévenir et mieux traiter ces maladies. Nos gènes pourraient donc être source de nombreux espoirs. L’Aurar traite plus de 50% des patients dialysés de La Réunion. Elle se met au défi d'aller plus loin et de pouvoir anticiper la maladie : "Nous intervenons pour soigner une fois que la maladie est déclarée, explique Marie-Rose Won Fah Hin, directrice générale de l'Aurar. C'est frustrant, nous aimerions pouvoir repérer les personnes à risque, afin de mettre en place des mesures de prévention adaptées. Les résultats de cette étude permettront de proposer une médecine personnalisée et prédictive, et d’améliorer la prise en charge des patients".
L’Aurar fait donc appel à la population pour que 52 familles, dont au moins un membre est diabétique et sous dialyse, participent. Les tests sont simples et gratuits : une prise de sang par personne (ou, exceptionnellement, un frottis buccal) permettra de dresser un arbre généalogique sur trois générations. Une fois ces données récoltées et analysées, les gènes impliqués dans ces maladies seront cartographiés.
Les objectifs sont de :
• Proposer des mesures de prévention adaptées à chaque patrimoine génétique pour les personnes “à risque” n’ayant pas encore développé ces maladies,
• Pour les patients déjà malades, adapter l’approche thérapeutique en fonction du génotype de chacun. "L’intérêt médical est primordial, précise le docteur Suren Budhan, représentant le CNRS, mais, surtout, cela va contribuer à l'amélioration du confort des patients puisqu’une médecine personnalisée plutôt que générique est toujours mieux acceptée".
Pour réaliser ce travail de première importance pour les patients concernés et leurs familles, l’Aurar travaille en collaboration avec le CNRS. Tous les prélèvements seront analysés par l’Unité mixte de recherche 8199 dirigée par le Professeur Philippe Froguel.
NB : Vendredi 13 novembre, pour la Journée mondiale du diabète : la Clinique Omega organise un piquenique “tiré du sac” à partir de midi pour évoquer l’importance de la nutrition chez les diabétiques. Au programme : découverte de la Clinique, ateliers nutrition, etc. En partenariat avec le CCAS de La Possession et Santé en entreprise -qui organisent une marche samedi à partir de 9h dans les rues de La Possession-, et la Fédération internationale du diabète (FID)
L'Aurar et son partenaire le CNRS se lancent aujourd'hui à la recherche de ces gènes, permettant à tous d'espérer pouvoir anticiper, prévenir et mieux traiter ces maladies. Nos gènes pourraient donc être source de nombreux espoirs. L’Aurar traite plus de 50% des patients dialysés de La Réunion. Elle se met au défi d'aller plus loin et de pouvoir anticiper la maladie : "Nous intervenons pour soigner une fois que la maladie est déclarée, explique Marie-Rose Won Fah Hin, directrice générale de l'Aurar. C'est frustrant, nous aimerions pouvoir repérer les personnes à risque, afin de mettre en place des mesures de prévention adaptées. Les résultats de cette étude permettront de proposer une médecine personnalisée et prédictive, et d’améliorer la prise en charge des patients".
L’Aurar fait donc appel à la population pour que 52 familles, dont au moins un membre est diabétique et sous dialyse, participent. Les tests sont simples et gratuits : une prise de sang par personne (ou, exceptionnellement, un frottis buccal) permettra de dresser un arbre généalogique sur trois générations. Une fois ces données récoltées et analysées, les gènes impliqués dans ces maladies seront cartographiés.
Les objectifs sont de :
• Proposer des mesures de prévention adaptées à chaque patrimoine génétique pour les personnes “à risque” n’ayant pas encore développé ces maladies,
• Pour les patients déjà malades, adapter l’approche thérapeutique en fonction du génotype de chacun. "L’intérêt médical est primordial, précise le docteur Suren Budhan, représentant le CNRS, mais, surtout, cela va contribuer à l'amélioration du confort des patients puisqu’une médecine personnalisée plutôt que générique est toujours mieux acceptée".
Pour réaliser ce travail de première importance pour les patients concernés et leurs familles, l’Aurar travaille en collaboration avec le CNRS. Tous les prélèvements seront analysés par l’Unité mixte de recherche 8199 dirigée par le Professeur Philippe Froguel.
NB : Vendredi 13 novembre, pour la Journée mondiale du diabète : la Clinique Omega organise un piquenique “tiré du sac” à partir de midi pour évoquer l’importance de la nutrition chez les diabétiques. Au programme : découverte de la Clinique, ateliers nutrition, etc. En partenariat avec le CCAS de La Possession et Santé en entreprise -qui organisent une marche samedi à partir de 9h dans les rues de La Possession-, et la Fédération internationale du diabète (FID)