
Une analyse de la situation qui ne se ressemble pas selon ses auteurs...des réactions politiques qui ne se recoupent pas...
L'échec du développement économique du pays sonne comme un glas...
14% du PIB vient de l'argent des expatriés malgaches.
Le dynamisme et l'homme "actif" relevé par Melchior, encore bien jeune à cette époque, s'est surtout manifesté dans la répression de soulèvements populaires..et à apporter son soutien à l'armée, inspiré de ses mentors soviétiques puis chinois, plutôt qu'à la société civile et au monde économique, à la santé et à l'éducation qui s'est défrancisée..dans les villes et les campagnes !
Une décolonisation obtenue par surprise de l'Histoire, dans un vaste élan de décolonisation africaine voulue par le Gl de Gaulle, pas réussie du tout, mal préparée, dans laquelle la bourgeoisie locale a remis les pieds dans les sabots des colons...sans rien apporter au peuple.
Échec total sauf la dignité et la condition humaine rendues aux Malgaches, dans le droit à leur nationalité. L'ère madégasse* était tournée... mais pour rater son nouveau départ, son entrée dans une ère moderne et de progrès.
On a seulement changé le fusil d'épaule pour la minorité agissante pendant que les autres continuaient à trinquer.
Tout reste à faire 50ans après, mais avec une population qui a plus que triplé...la chose n'est pas aisée!(1)
Un mouvement royaliste subsiste dans le pays même s'il ne s'exprime pas, sauf en milieu privé.
En réactions, sur Zinfos974, l'analyse de Wilfrid Bertile me paraît bien plus objective.
*Le terme était largement utilisé du temps de la colonisation pour faire référence au peuple malgache, à sa civilisation...On le retrouvait dans l'intitulé de certaines sociétés économiques datant de l'époque coloniale : "société madégasse d'import-export..
(1) L'école publique et l'université toujours déficientes..
Les écoles privées, congréganistes ou pas, se multiplient dans les quartiers des villes, aux frais scolaires à la charge des familles, souvent payées par des aides venant de l'extérieur, par des particuliers ou des associations au nombre de 300 et plus...
Le programme pédagogique est laissé au libre arbitre et on est encore à l'heure des polycopiés payants, en lieux et places de manuels scolaires. Foi d'observateur régulier.
L'échec du développement économique du pays sonne comme un glas...
14% du PIB vient de l'argent des expatriés malgaches.
Le dynamisme et l'homme "actif" relevé par Melchior, encore bien jeune à cette époque, s'est surtout manifesté dans la répression de soulèvements populaires..et à apporter son soutien à l'armée, inspiré de ses mentors soviétiques puis chinois, plutôt qu'à la société civile et au monde économique, à la santé et à l'éducation qui s'est défrancisée..dans les villes et les campagnes !
Une décolonisation obtenue par surprise de l'Histoire, dans un vaste élan de décolonisation africaine voulue par le Gl de Gaulle, pas réussie du tout, mal préparée, dans laquelle la bourgeoisie locale a remis les pieds dans les sabots des colons...sans rien apporter au peuple.
Échec total sauf la dignité et la condition humaine rendues aux Malgaches, dans le droit à leur nationalité. L'ère madégasse* était tournée... mais pour rater son nouveau départ, son entrée dans une ère moderne et de progrès.
On a seulement changé le fusil d'épaule pour la minorité agissante pendant que les autres continuaient à trinquer.
Tout reste à faire 50ans après, mais avec une population qui a plus que triplé...la chose n'est pas aisée!(1)
Un mouvement royaliste subsiste dans le pays même s'il ne s'exprime pas, sauf en milieu privé.
En réactions, sur Zinfos974, l'analyse de Wilfrid Bertile me paraît bien plus objective.
*Le terme était largement utilisé du temps de la colonisation pour faire référence au peuple malgache, à sa civilisation...On le retrouvait dans l'intitulé de certaines sociétés économiques datant de l'époque coloniale : "société madégasse d'import-export..
(1) L'école publique et l'université toujours déficientes..
Les écoles privées, congréganistes ou pas, se multiplient dans les quartiers des villes, aux frais scolaires à la charge des familles, souvent payées par des aides venant de l'extérieur, par des particuliers ou des associations au nombre de 300 et plus...
Le programme pédagogique est laissé au libre arbitre et on est encore à l'heure des polycopiés payants, en lieux et places de manuels scolaires. Foi d'observateur régulier.