
Brigitte Adame et David Belda, avec leurs suppléants Marina Ally Issé et Arnaud Huguet, sont très attentifs à améliorer les conditions de vie des personnes en situation de handicap. D’ailleurs Arnaud Huguet est porteur de handicap depuis la naissance. Comme il le dit souvent, « nous sommes en souffrance. On ne nous respecte pas, on ne veut pas nous voir, nous considérer comme des citoyens à part entière ». Las de cette situation, le suppléant de David Belda a décidé de s’engager en politique et de mettre fin à cette double (multiple ?) peine !
Là, ensemble, ils encouragent fortement tous les députés et d’autant plus les députés réunionnais, de voter en faveur de l’individualisation de l’AAH.
Actuellement, un bénéficiaire de l’AAH perd alors son allocation lorsqu’il s’installe en couple avec une personne dont les revenus additionnés aux siens dépassent le plafond annuel de 19 626 euros (pour un couple sans enfant). Si le conjoint bénéficie d’un revenu inférieur à ce montant, l’AAH de la personne bénéficiaire est amputée proportionnellement.
Cette allocation a été créée pour garantir une autonomie relative des personnes en situation de handicap, alors faisons en sorte que cette autonomie soit pleine et entière par rapport à leur conjoint. « Il est inadmissible que nous soyons tributaires et dépendants de notre conjoint alors que, déjà, nous leur en demandons beaucoup. Nous voulons être autonome financièrement », explique Arnaud Huguet.
« De plus, selon l’agence des droits fondamentaux de l’Union européenne, 1 femme en situation de handicap sur 3 est victime de violences conjugales. Nous devons leur permettre de pouvoir quitter le domicile ! Tant qu’elles seront dépendantes du revenu de leur conjoint, elles ne pourront faire face », s’indigne Brigitte Adame.
Si la plupart des Députés sont favorables à l’adoption de cette loi, la République en marche a annoncé son opposition. « Comme l’exprime souvent mon suppléant Arnaud Huguet, il est indispensable et urgent d’élire des représentants en situation de handicap. Qui sont ces députés qui peuvent s’opposer à l’individualisation d’une allocation ? Que diraient-ils si on proposait de procéder de la même manière avec les indemnités publiques ? », interroge David Belda. Si l’État cherche à faire des économies, on pourrait effectivement ajuster les indemnités de tous les élus en fonction des revenus de leurs conjoints ?
Là, ensemble, ils encouragent fortement tous les députés et d’autant plus les députés réunionnais, de voter en faveur de l’individualisation de l’AAH.
Actuellement, un bénéficiaire de l’AAH perd alors son allocation lorsqu’il s’installe en couple avec une personne dont les revenus additionnés aux siens dépassent le plafond annuel de 19 626 euros (pour un couple sans enfant). Si le conjoint bénéficie d’un revenu inférieur à ce montant, l’AAH de la personne bénéficiaire est amputée proportionnellement.
Cette allocation a été créée pour garantir une autonomie relative des personnes en situation de handicap, alors faisons en sorte que cette autonomie soit pleine et entière par rapport à leur conjoint. « Il est inadmissible que nous soyons tributaires et dépendants de notre conjoint alors que, déjà, nous leur en demandons beaucoup. Nous voulons être autonome financièrement », explique Arnaud Huguet.
« De plus, selon l’agence des droits fondamentaux de l’Union européenne, 1 femme en situation de handicap sur 3 est victime de violences conjugales. Nous devons leur permettre de pouvoir quitter le domicile ! Tant qu’elles seront dépendantes du revenu de leur conjoint, elles ne pourront faire face », s’indigne Brigitte Adame.
Si la plupart des Députés sont favorables à l’adoption de cette loi, la République en marche a annoncé son opposition. « Comme l’exprime souvent mon suppléant Arnaud Huguet, il est indispensable et urgent d’élire des représentants en situation de handicap. Qui sont ces députés qui peuvent s’opposer à l’individualisation d’une allocation ? Que diraient-ils si on proposait de procéder de la même manière avec les indemnités publiques ? », interroge David Belda. Si l’État cherche à faire des économies, on pourrait effectivement ajuster les indemnités de tous les élus en fonction des revenus de leurs conjoints ?