

Au lieu de ça, les Anglais sont rentrés au vestiaire menés, un sentiment d'injustice coincé en travers de la gorge, et se sont effondrés en deuxième mi-temps. Sur deux contre-attaques, les Allemands ont tué le match en l'espace de trois minutes et grâce à un Müller efficace (67e, 70e) qui porte le score à 4-1. Seulement l'image qui restera de ce match est évidemment ce ballon, au moins 50 centimètres derrière la ligne, et Jorge Larrionda, l'arbitre uruguayen de la rencontre, qui fait signe de continuer à jouer...
Et revient l'éternel débat sur la vidéo...
Dans l'autre rencontre d'hier, l'Argentine s'est assez facilement débarrassée du Mexique (3-1). Mais là encore, l'arbitre a joué un rôle central. Le premier but des joueurs de Diego Maradonna est en effet entaché d'une flagrante position de hors-jeu du buteur, Carlos Tevez (26e). Seulement l'arbitre italien de la rencontre, Roberto Rosetti, et surtout son assistant, n'ont pas sanctionné cette position litigieuse. Les Argentins ont ensuite déroulé, profitant d'une énorme erreur de la défense mexicaine tout d'abord (Higuain 33e), puis encore grâce à un Carlos Tevez déchaîné (52e). Le Mexique réduira le score par Hernandez (71e).
L'Argentine et l'Allemagne se retrouveront pour un quart de final qui promet, entre deux équipes très offensives.
Seulement ces deux erreurs flagrantes sur deux matchs consécutifs font bien évidemment resurgir le fantôme de l'arbitrage vidéo. Demandée par de nombreux anciens joueurs, spécialistes, entraîneurs et même arbitres, la vidéo a toujours été refusée en bloc par la Fifa et son président Sepp Blatter. La journée d'hier a ajouté une pierre dans son jardin... et de l'eau au moulin de ses détracteurs.