L’Agence Régionale de Santé comptabilise, à 14h ce jour, pas moins de 80 appels de femmes porteuses d’implants mammaires susceptibles d’êtres ceux de la marque française Poly Implant Prothèse.
Sur ces 80 appels, 32 cas apportent la certitude que ces femmes portent effectivement les prothèses PIP incriminées. Sur les 48 autres, l’ARS affirme que la démarche de consultation auprès de leur propre chirurgien ou d’un établissement de santé permettra de déterminer si ce sont des prothèses mammaires PIP qui ont bien été implantées.
En théorie, chaque patiente ayant recouru à ce genre d’opération a dû garder la trace, sur document écrit, du type de prothèses implantées lors de son opération, « mais évidemment, c’est sans compter les patients qui perdent ce document ».
La campagne de communication de l’ARS et le battage médiatique sur ce nouveau scandale sanitaire aura visiblement été entendu. Il y a une semaine, le service en charge de la réception des appels spécialement ouvert pour notre département avait enregistré une cinquantaine d’appels. Les demandes de renseignements continuent donc d’affluer sur le même rythme.
Mais la tâche de remontée d’informations de l’agence de santé se poursuit. Avant d’ouvrir sa ligne dédiée, l’ARS avait estimé à 136 le nombre de cas d’implants réalisés avec cette marque défectueuse depuis 2002 à la Réunion.
Le standard de l’ARS reste ouvert de 9h à 17h au 0262 97 97 88