
Un payeur pour les indemnités d'ici vendredi ? Visiblement, les ex-employés de l'ARAST n'y croient pas. Ils étaient une centaine, un peu avant 17h, à se déplacer vers la Villa du Département, dont ils ont investi le jardin, ainsi que les alentours, s'asseyant à même la chaussée. C'est toute une portion de la rue de Paris qui a donc été bloquée, sous les yeux des équipes de police présentes sur le terrain pour éviter tout dérapage.
Ici et là, des bannières étaient accrochées dénonçant encore et encore la situation avec moult jeux de mots : c'étaient ici les membres de l'"Arast Academy" et de la "Star'Ast" qui se donnaient en spectacle, avec comme "première nominée" Nassimah Dindar. A la place du drapeau français, on a hissé une bannière de l'ARAST, sous les applaudissements des manifestants. "La Villa lé a nou ! Gout a nou !", criaient les ex-salariés.
Drapeaux brûlés, colère, et déception
L'ambiance commençait à chauffer sur l'asphalte de la rue de Paris, puisque le drapeau du Département de la Réunion a été brûlé, sous les hourras de l'ex-ARAST. Pour Valérie Bénard, porte-parole, ces actions sont la conséquence de leurs tentatives vaines de trouver une solution : "On veut toujours essayer une ouverture de dialogue, mais c'est un peu mal barré".
Malgré la promesse de paiement des indemnités sous peu, par le cabinet de Nicolas Sarkozy, les ex-employés restent en colère, attendant une réponse concrète à leur problème, et non une réunion dans trois jours et une promesse. "On s'attendait à une réponse, mais c'est de pire en pire, on nous dit toujours "trois jours", mais là, on ne peut plus attendre", s'indignait Valérie Bénard.
Bien que la présence du président Sarkozy dans l'île les laissait penser à une résolution du conflit, c'est la déception qui s'est installée à l'issue de la journée. "On avait porté beaucoup d'espoir dans cette visite, et on a rien eu. On attend toujours une solution rapide, ce soir ça serait bien", finissait la porte-parole. A l'heure où le président présentait ses vœux à l'Outre-Mer, il restait donc un once d'espoir chez les manifestants, qui comptent rester sur place cette nuit.
Ici et là, des bannières étaient accrochées dénonçant encore et encore la situation avec moult jeux de mots : c'étaient ici les membres de l'"Arast Academy" et de la "Star'Ast" qui se donnaient en spectacle, avec comme "première nominée" Nassimah Dindar. A la place du drapeau français, on a hissé une bannière de l'ARAST, sous les applaudissements des manifestants. "La Villa lé a nou ! Gout a nou !", criaient les ex-salariés.
Drapeaux brûlés, colère, et déception
L'ambiance commençait à chauffer sur l'asphalte de la rue de Paris, puisque le drapeau du Département de la Réunion a été brûlé, sous les hourras de l'ex-ARAST. Pour Valérie Bénard, porte-parole, ces actions sont la conséquence de leurs tentatives vaines de trouver une solution : "On veut toujours essayer une ouverture de dialogue, mais c'est un peu mal barré".
Malgré la promesse de paiement des indemnités sous peu, par le cabinet de Nicolas Sarkozy, les ex-employés restent en colère, attendant une réponse concrète à leur problème, et non une réunion dans trois jours et une promesse. "On s'attendait à une réponse, mais c'est de pire en pire, on nous dit toujours "trois jours", mais là, on ne peut plus attendre", s'indignait Valérie Bénard.
Bien que la présence du président Sarkozy dans l'île les laissait penser à une résolution du conflit, c'est la déception qui s'est installée à l'issue de la journée. "On avait porté beaucoup d'espoir dans cette visite, et on a rien eu. On attend toujours une solution rapide, ce soir ça serait bien", finissait la porte-parole. A l'heure où le président présentait ses vœux à l'Outre-Mer, il restait donc un once d'espoir chez les manifestants, qui comptent rester sur place cette nuit.


