Un opposant est probablement conçu, d’abord et avant tout, comme un élu de l’opposition. C’est une personne qui fait de la politique, au sens politicien du terme, dont le but affiché est de prendre la place du maire. Ainsi, il y a des opposants, de toutes couleurs politiques, qui las d’être dans l’opposition et sans espoir de voir la lumière, ont basculé dans la majorité, corps et âme. C’est ce que notre maire appelle l’ouverture. Il y a des exemples bien croustillants …
Il est vrai que les institutions sensées réguler la vie démocratique, je pense en particulier aux services de l’Etat et aux institutions judiciaires, sont si peu efficaces et si peu pertinentes que les maires de tout bord ont de beaux jours devant eux avant d’être inquiétés… Le pouvoir, en général, est manifestement surprotégé au regard du citoyen ordinaire. L’actualité locale et nationale nous le démontre chaque jour.
Mais alors qu’est-ce qu’un ennemi pour Roland Robert ? Probablement, un administré qui a encore un peu d’idéal, qui pense que le minimum attendu dans une démocratie c’est la transparence, la légalité, l’égalité de traitement, la justice, la citoyenneté, l’éducation, la bonne gestion de l’argent public… et qui, pour faire respecter ces principes, dénonce sur la place publique les dérives dont il a connaissance. L’ennemi c’est donc celui ou celle avec qui on ne peut pas négocier en dessous du minimum attendu.
L’ADIP mérite donc le qualificatif d’ennemi aux yeux du grand timonier Roland Robert.
Jean Paul FOIS
PS : Beaucoup de personnes me demandent comment faut-il faire pour obtenir du terrain constructible à 20 euros le m2 à la Possession. Dois-je les diriger vers le service de l’urbanisme ?