Karine Lebon explique avoir d'abord fait le déplacement en tant "qu'être humain" pour apporter son soutien aux personnes victimes de violences : "On est là en tant qu'être humain pour faire cesser les violentes incessantes. J'aimerais tellement qu'on n'ait plus besoin de ces journées. J'aimerais tellement qu'on ne meurre pas quand on est femme, dans la société. On travaille pour endiguer ce phénomène mais on a besoin de l'aide et de l'implication de tout un chacun. Je milite aussi au plus haut niveau de l'Etat pour débloquer des fonds, pour apporter des réponses globales à ces violences."
La députée a notamment évoqué le dossier Quatennens qui secoue le Palais Bourbon. Le député accusé de violences par sa compagne et qui a avoué une gifle a été exclu du groupe de la France Insoumise : "L'affaire Quatennens, c'est quelque chose qui nous touche. Quand on a autant de solutions pour combattre les violences faites aux femmes et que dans nos rangs, il y a des présumés - je dis présumé parce qu'il faut préserver la présomption d'innocence - auteurs de violences conjugales, ça fait mal. Mais c'est pas pour autant qu'on doit renier la parole de la victime. Je crois Céline Quatennens. Je considère que le retrait d'Adrien Quatennens est salutaire et son retour me paraît improbable."
La députée a notamment évoqué le dossier Quatennens qui secoue le Palais Bourbon. Le député accusé de violences par sa compagne et qui a avoué une gifle a été exclu du groupe de la France Insoumise : "L'affaire Quatennens, c'est quelque chose qui nous touche. Quand on a autant de solutions pour combattre les violences faites aux femmes et que dans nos rangs, il y a des présumés - je dis présumé parce qu'il faut préserver la présomption d'innocence - auteurs de violences conjugales, ça fait mal. Mais c'est pas pour autant qu'on doit renier la parole de la victime. Je crois Céline Quatennens. Je considère que le retrait d'Adrien Quatennens est salutaire et son retour me paraît improbable."
Le 3919 menacé a été sauvé
Karine Lebon a aussi évoqué un combat peu médiatisé, celui pour le 3919 : "Dans le projet de Loi des Finances, il était question de réduire le budget pour le 3919, le numéro gratuit pour les femmes victimes de violences. On s'est mobilisés, on a alerté les associations, ça a fait bouger au niveau national et au final, on a réussi à doubler le budget. Il faut toujours être vigilantes parce que les droits des femmes ne sont jamais acquis. Il faut toujours continuer à se battre."
La constitutionnalisation de l'IVG passe l'Assemblée mais sans la contraception
La députée regrette la réécriture du projet de loi qui n'inclut plus la protection du droit à la contraception mais salue le vote favorable massif : "Pour qu'une loi soit votée, il faut qu'elle soit adoptée de manière conforme au Sénat. C'est pour ça que la loi est revenue à l'Assemblée et on a dû retirer les mentions sur la contraception, ce qui est dommage mais qui a permis une large adoption du texte. Je suis confiante, je fais confiance à mes consoeurs féministes pour qu'elles mettent ce texte à l'ordre du jour pour qu'enfin le droit à l'IVG soit inscrit dans la constitution."
Karine Lebon a aussi évoqué un combat peu médiatisé, celui pour le 3919 : "Dans le projet de Loi des Finances, il était question de réduire le budget pour le 3919, le numéro gratuit pour les femmes victimes de violences. On s'est mobilisés, on a alerté les associations, ça a fait bouger au niveau national et au final, on a réussi à doubler le budget. Il faut toujours être vigilantes parce que les droits des femmes ne sont jamais acquis. Il faut toujours continuer à se battre."
La constitutionnalisation de l'IVG passe l'Assemblée mais sans la contraception
La députée regrette la réécriture du projet de loi qui n'inclut plus la protection du droit à la contraception mais salue le vote favorable massif : "Pour qu'une loi soit votée, il faut qu'elle soit adoptée de manière conforme au Sénat. C'est pour ça que la loi est revenue à l'Assemblée et on a dû retirer les mentions sur la contraception, ce qui est dommage mais qui a permis une large adoption du texte. Je suis confiante, je fais confiance à mes consoeurs féministes pour qu'elles mettent ce texte à l'ordre du jour pour qu'enfin le droit à l'IVG soit inscrit dans la constitution."