Le groupe Rouge Reggae, né dans les années 90, joue sur la vague reggae et transmettra de bonnes vibrations sur scène le vendredi 7 octobre à 19h30 pour un concert familial. "Zot n’aura l’occasion voir enn nouvel génération sur scène: la musique mon ban zenfants", a promis l’emblématique leader de Rouge Reggae Ti-Rat…
Sabouk prendra le relais à 20h30 pour se dévoiler à travers un savoureux cocktail maloya-jazz. "Une musique emplie de rythme et de texte dans laquelle je retrace ce que je vis", décrit le chanteur du groupe. Du métissage en perspective.
A 4h, avant que ne tombe le petit matin, les mixeurs du duo Atomic Scale Association prévoient de stimuler les paupières closes et les oreilles endormies avec des sons "dub-electro-hip-hop". Des choses "pêchues", ont assuré les acolytes…
Seule note féminine parmi les artistes locaux, Malkijah, manie avec aisance les mots sur des sonorités rap, reggae, et ragga-dancehall. Fraîchement revenue, après un an d’absence, sur l’île, elle se produira sur la scène du Kaloo Bang le 8 octobre à 19h00. Et la jeune femme entend bien transmettre au public un maximum d’énergie. Son souhait? "Mett a nou en l’air" pour fêter son retour.
Avec Babiluzion le même jour à 19h, ce sera Ragga Dance-hall au menu. Connu pour son titre phare "Le remède", le chanteur devrait montrer qu’il a encore pas mal de talent sous la semelle. "Mi lé fier pass dessus un gros plateau", a-t-il simplement confié à propos du festival.
Toujours samedi à 19h, un jeune habitué des premières parties de concert, l’amateur de Ragga Dance-hall, Vynkety. Ambiance mouvementée…
Avec un nom de scène notablement loquace, AOC laisse entrevoir, le samedi 8, une poursuite de soirée plus que festive avec une bombe musicale mêlée de rock, de punk et de métal, dès 21h30. Et le groupe ne manque pas de motivation pour faire vibrer la piste. "On tourne depuis plusieurs années mais on est toujours dans l’ombre, alors on aimerait sortir du fenoir", explique Patrick, membre du quatuor.
En parallèle, à 21h30, vous attend peut-être un moment de dingue, en compagnie du groupe Le pain des fous. Une prestation qui, en terme d’influences, part un peu dans tous les sens, du rythme hip-hop au bon vieux punk, avec un détour du côté reggae. Probablement une expérience déroutante, que le groupe implanté dans le Sud de l’île compte bien "partager avec les gens du Nord".
En choisissant de clore la nuit du samedi, à partir de 4h, par Psychorigid, les organisateurs ont fait le pari d’un "voyage turbulent", un brin "subversif". Lui, d’une voix énigmatique et amusée a assuré une musique "de bonne qualité" et "de bonne facture" à "ceux qui restent jusqu’à la fermeture"…