
2010, année de naissance du Kaloo Bang, avait été l'année de toutes les expérimentations. Par sa programmation éclectique et sa politique tarifaire volontariste, le paysage culturel local s'en trouvait par la même bouleversé : le Nord avait (enfin) son festival en réponse au Sakifo.
Mais pour Philippe Capponi, directeur du festival, les deux événements sont différents. Les fondations mêmes du Kaloo Bang expliquent en partie son positionnement plus "social" comme il le dit lui-même. "Le Kaloo Bang est porté par un financement mixte public-privé, respectivement de 30% et de 70%" ,commente-t-il. Voilà pourquoi le festival permet d'offrir des billets à des prix très compétitifs au vu de la qualité des artistes présents.
En parlant artistes, attardons-nous d'ailleurs sur les deux têtes d'affiches qui ne manqueront pas de ramener du monde : Alpha Blondy et Magic System pour les amateurs.

En marge du star système, les connaisseurs auront loisir de faire confiance à une programmation sur mesure, dénichée aux quatre coins du monde. "Il y a des artistes qui sont très connus dans leurs pays respectifs et que nous découvrirons", s'enthousiasme René Louis Pestel, élu délégué à la Culture à Saint-Denis, qui ne tarit pas d'éloge sur la "diversité" scénique du festival.
Un festival à forte implication sociale
Comme la première année avait valeur de test, Francis Carbonnel, le président de l'association 21° Sud, qui organise le festival, compte bien transformer l'essai. "J'espère que le Kaloo Bang s'ouvrira à la Réunion et pas qu'à Saint-Denis", même si de par ses partenaires institutionnels (mairie, Cinor), le festival peut en effet faire penser à un événement uniquement axé vers "les gens du nord".
Il est un point sur lequel le directeur du festival n'est pas peu fier : c'est l'implication sociale de l'événement, qui permettra au spectacle "Ti’pas, Ti’pas" du Centre d’Education Motrice de Sainte-Suzanne de s'exprimer. Sur site enfin, le festival s’impliquera pour la mise en oeuvre d’actions de prévention sur les conduites à risque (drogues, alcool, MST, prévention routière) par la mise à disposition d’espaces dédiés sur le site offrant une visibilité auprès des festivaliers.
Un festival à forte implication sociale
Comme la première année avait valeur de test, Francis Carbonnel, le président de l'association 21° Sud, qui organise le festival, compte bien transformer l'essai. "J'espère que le Kaloo Bang s'ouvrira à la Réunion et pas qu'à Saint-Denis", même si de par ses partenaires institutionnels (mairie, Cinor), le festival peut en effet faire penser à un événement uniquement axé vers "les gens du nord".
Il est un point sur lequel le directeur du festival n'est pas peu fier : c'est l'implication sociale de l'événement, qui permettra au spectacle "Ti’pas, Ti’pas" du Centre d’Education Motrice de Sainte-Suzanne de s'exprimer. Sur site enfin, le festival s’impliquera pour la mise en oeuvre d’actions de prévention sur les conduites à risque (drogues, alcool, MST, prévention routière) par la mise à disposition d’espaces dédiés sur le site offrant une visibilité auprès des festivaliers.