C'est confiants que les transporteurs de béton sont sortis de leur réunion à la CCIR ce mercredi. Une rencontre destinée à évoquer la résiliation de leur contrat par Holcim. "On a gagné une bataille, on va continuer", réagit Roger Nayaranin Ramaye, le porte-parole des entrepreneurs concernés. Et ce même si la direction du cimentier n'était pas autour de la table. "Ça montre leur mauvaise volonté", estime celui qui reste toutefois surpris que la chambre consulaire lui ait laissé le soin de solliciter lui-même la direction.
"Nous sommes rassurés, nous avons obtenu ce que nous souhaitions", considère-t-il tout de même. Au terme d'à peine une heure d'échanges, le président de la CCIR s'est en effet engagé à solliciter le préfet pour l'organisation d'une table ronde avec Holcim et les transporteurs. Assez pour convaincre ces derniers de cesser leur mouvement de grève entamé lundi. "La CCI ne peut être qu'avec vous parce que dans ce combat-là nous avons des élus qui sont concernés", leur a assuré Ibrahim Patel.
Parallèlement, les 17 transporteurs présents ce jeudi ont saisi la justice par voie de référé pour contester cette résiliation jugée brutale. "C'est une situation d'extrême urgence", estime leur avocat Maitre Iqbal Akhoun, rappelant que certains avaient un contrat d'exclusivité avec Holcim. Si l'entreprise leur a proposé de répondre à un appel d'offres, l'avocat estime cette démarche totalement "bidon", ses clients n'ayant pas selon lui les moyens d'y répondre. "La balle est dans le camp du juge, il lui appartiendra de sanctionner ce que j'appelle des pratiques arbitraires".
"Nous sommes rassurés, nous avons obtenu ce que nous souhaitions", considère-t-il tout de même. Au terme d'à peine une heure d'échanges, le président de la CCIR s'est en effet engagé à solliciter le préfet pour l'organisation d'une table ronde avec Holcim et les transporteurs. Assez pour convaincre ces derniers de cesser leur mouvement de grève entamé lundi. "La CCI ne peut être qu'avec vous parce que dans ce combat-là nous avons des élus qui sont concernés", leur a assuré Ibrahim Patel.
Parallèlement, les 17 transporteurs présents ce jeudi ont saisi la justice par voie de référé pour contester cette résiliation jugée brutale. "C'est une situation d'extrême urgence", estime leur avocat Maitre Iqbal Akhoun, rappelant que certains avaient un contrat d'exclusivité avec Holcim. Si l'entreprise leur a proposé de répondre à un appel d'offres, l'avocat estime cette démarche totalement "bidon", ses clients n'ayant pas selon lui les moyens d'y répondre. "La balle est dans le camp du juge, il lui appartiendra de sanctionner ce que j'appelle des pratiques arbitraires".