La douleur, la colère, l’incompréhension mais surtout « la recherche de la vérité » animent toujours la famille et les proches de Yoan Spanu. Ce samedi 9 novembre – alors qu’il y a presque un an [le jeune homme a été retrouvé pendu dans les toilettes du centre pénitentiaire de St-Pierre]urlblank:https://www.zinfos974.com/%E2%80%8BUn-detenu-se-donne-la-mort-a-la-prison-de-Saint-Pierre_a133287.html – sa famille organise une marche blanche.
Le départ du cortège se fera devant le cimetière de Saint-Pierre à 14H, empruntera le front de mer pour une arrivée sur la petite plage de Terre Sainte, non loin du domicile de Yoan.
Poursuivi pour tentative de meurtre après avoir frappé son colocataire avec un manche à balai, Yoan Spanu avait été incarcéré. Face aux juges, il n’avait cessé de clamer qu’il allait mourir en cas d’ incarcération. Quelques heures plus tard, son corps sans vie a été découvert.
Si [« l’autopsie réalisée par deux médecins légistes de l’institut médico-légal de La Réunion a conclu sans équivoque à un décès par suicide »]urlblank:https://www.zinfos974.com/Deces-de-Yoan-Le-procureur-de-la-republique-de-St-Pierre-reagit-aux-rumeurs-de-meurtre_a133605.html , avait déclaré le procureur de la République en poste à l’époque, la famille qui avait réalisé une contre-autopsie, à l’île Maurice où elle réside, défend la thèse d’un homicide. Depuis, elle mène « un combat pour révéler la vérité, preuves à l’appui », garantit Gilles Spanu, le père de Yoan.
Par le biais de cette marche blanche, qu’il souhaite « pacifique et poignante », Gilles Spanu veut « sauver l’honneur et la mémoire de Yoan ». Le père de famille entend également « mobiliser et alerter l’opinion publique sur les familles qui ont perdu des personnes dans des conditions tragiques similaires ».